Lors de la 17e étape du Tour de France 2021, l’une des plus difficiles de cette 108e édition qui a été disputée entre Muret et le Col du Portet, la grande explication entre les cadors du général a bien eu lieu. S’il n’a pas réussi à finir en solitaire, le leader de la course Tadej Pogacar (UAE Team Emirates) a été le plus costaud dans le final pour devancer Jonas Vingegaard (team Jumbo-Visma) et Richard Carapaz (INEOS Grenadiers). Dans cet ordre, ces coureurs sont aux aux trois premières places du classement général.
Tadej Pogacar gagne sa 2e étape au Tour de France 2021
Pas dominateur, mais suffisamment fort pour l’emporter. Tadej Pogacar, qui n’est arrivé pas à distancer l’ensemble de ses rivaux à la différence des Alpes, est tout de même sorti victorieux de l’une des étapes reines du Tour de France 2021. Au sommet du Col du Portet, à plus de 2 200 mètres d’altitude, le Slovène a pris le meilleur dans les derniers mètres par rapport à Jonas Vingeagaard et Richard Carapaz, qui ont été en mesure de rivaliser avec le leader. Ces derniers ont d’ailleurs pris une belle option pour terminer sur le podium final.
Très attendue, cette journée dans les Pyrénées a d’abord été animée par les coureurs français en ce jour de fête nationale. Ils étaient quatre dans une échappée de six coureurs. Et surtout deux d’entre eux, Dorian Godon (AG2R Citroën Team) et Anthony Perez (Cofidis) ont longtemps résisté au retour du groupe maillot jaune. Ils ont effectué la première partie du Col de Portet en tête, avant de se faire rattraper, d’abord Godon puis Perez, qui a obtenu le prix du plus combatif.
Chez les mieux placés au général, Tadej Pogacar a lancé les hostilités à neuf kilomètres environ du sommet. Rapidement, l’attaque du slovène a provoqué un écrémage. Ils sont trois à s’être détachés, Pogacar donc accompagné de Vingegaard et Carapaz. Que ce soit, Rigoberto Uran, Wilco Kelderman ou encore Ben O’Connor, ils n’ont pas été capables de suivre. D’ailleurs, ils ont terminé respectivement avec 1 minute 26 secondes de retard pour O’Connor, 1 minute 40 secondes pour Kelderman, et 1 minute 49 secondes pour Uran, principal perdant de la journée. Deuxième avant cette étape, il a perdu deux places et se retrouve quatrième au général. A noter également que David Gaudu, terminant bien ce Tour de France 2021, a pris une satisfaisante quatrième place à l’arrivée. Tous ces coureurs devraient se retrouver demain pour la 18e étape, dernier acte dans les Pyrénées avec une arrivée au sommet à Luz Ardiden.
Classement – Etape 17 Tour de France 2021
1 – POGAČAR Tadej – UAE TEAM EMIRATES – 5:03:31
2 – VINGEGAARD Jonas – JUMBO-VISMA – +03
3 – CARAPAZ Richard – INEOS GRENADIERS – +04
4 – GAUDU David – GROUPAMA – FDJ – +01:19
5 – O’CONNOR Ben – AG2R CITROEN TEAM – +01:26
6 – KELDERMAN Wilco – BORA – HANSGROHE – +01:40
7 – BILBAO LOPEZ DE ARMENTIA Peio – BAHRAIN VICTORIOUS – +01:44
8 – HIGUITA GARCIA Sergio Andres – EF EDUCATION – NIPPO – +01:49
9 – URAN Rigoberto – EF EDUCATION – NIPPO – +01:49
10 – TEUNS Dylan – BAHRAIN VICTORIOUS – +01:49
11 – MAS NICOLAU Enric – MOVISTAR TEAM – +02:27
12 – LUTSENKO Alexey – ASTANA – PREMIER TECH – +02:53
13 – MARTIN Guillaume – COFIDIS – +03:39
14 – MEINTJES Louis – INTERMARCHÉ – WANTY – GOBERT MATÉRIAUX – +03:41
15 – GUERREIRO Ruben – EF EDUCATION – NIPPO – +03:55
16 – CHAVES RUBIO Jhoan Esteban – TEAM BIKEEXCHANGE – +04:46
17 – CATTANEO Mattia – DECEUNINCK – QUICK-STEP – +04:46
18 – POELS Wouter – BAHRAIN VICTORIOUS – +05:26
19 – CASTROVIEJO NICOLAS Jonathan – INEOS GRENADIERS – +06:38
20 – MOLLEMA Bauke – TREK – SEGAFREDO – +07:27
Classement général Etape 17 Tour de France 2021
1 – POGAČAR Tadej – UAE TEAM EMIRATES – 71:26:27
2 – VINGEGAARD Jonas – JUMBO-VISMA – +05:39
3 – CARAPAZ Richard – INEOS GRENADIERS – +05:43
4 – URAN Rigoberto – EF EDUCATION – NIPPO – +07:17
5 – O’CONNOR Ben – AG2R CITROEN TEAM – +07:34
6 – KELDERMAN Wilco – BORA – HANSGROHE – +08:06
7 – MAS NICOLAU Enric – MOVISTAR TEAM – +09:48
8 – LUTSENKO Alexey – ASTANA – PREMIER TECH – +10:04
9 – MARTIN Guillaume – COFIDIS – +11:51
10 – BILBAO LOPEZ DE ARMENTIA Peio – BAHRAIN VICTORIOUS – +12:53
11 – GAUDU David – GROUPAMA – FDJ – +15:42
12 – CATTANEO Mattia – DECEUNINCK – QUICK-STEP – +19:41
13 – CHAVES RUBIO Jhoan Esteban – TEAM BIKEEXCHANGE – +28:42
14 – PARET PEINTRE Aurélien – AG2R CITROEN TEAM – +31:48
15 – MEINTJES Louis – INTERMARCHÉ – WANTY – GOBERT MATÉRIAUX – +34:02
16 – POELS Wouter – BAHRAIN VICTORIOUS – +44:18
17 – TEUNS Dylan – BAHRAIN VICTORIOUS – +46:08
18 – GUERREIRO Ruben – EF EDUCATION – NIPPO – +49:01
19 – HENAO MONTOYA Sergio Luis – TEAM QHUBEKA NEXTHASH – +50:07
20 – VAN AERT Wout – JUMBO-VISMA – +51:22
T. Pogacar souhaitait gagner cette étape et il l’a fait, mais sans la facilité attendue par beaucoup. En première ligne dès les premiers jours, depuis le chrono victorieux de Laval afin de préserver sa première place, le jeune slovène éprouve assez logiquement une certaine lassitude… L’image de ce maillot jaune, avec plus de cinq minutes d’avance, premier et seul attaquant des membres du top 10 à plus de neuf kilomètres du sommet, ne manque pas de signification quant à l’emprise de Pogacar sur ses adversaires dans cette édition… Le voir relayé par le seul Vingegaard, l’équatorien Carapaz accroché à leurs basques, relèverait d’ailleurs d’un certain paradoxe pour qui veut défendre un maillot jaune et remporter l’étape, mais le jeune champion ne manque pas d’assurance… Pogacar aurait bien aimé les larguer tous, les écraser après les avoir assommés dans l’étape du Grand Bornand, ce ne fut pas le cas; cela pourra éventuellement quelque peu assagir les plus sceptiques quant au niveau de ses performances…
Et puis la course propose parfois des évolutions encore plus aléatoires, comme cette brillante quatrième place de David Gaudu derrière le trio, ceci après sa longue et épuisante chevauchée de la veille, le tout après son échappée d’Andorre, comme un triptyque de haut niveau quelques jours seulement après une demi-heure perdue dans le Ventoux… Certains membres du top 10 accusant quelque peu la fatigue et finissant derrière lui sur ce premier sommet pyrénéen, le breton peut encore espérer, y compris dans la lutte pour la place de premier français, objectif que le fameux staff Groupama parait avoir un peu de mal à cacher.
Cette absolue nécessité d’être le premier parmi les siens aura pu assez malheureusement animer Perez et Godon, s’asticotant à l’avant de la course, en ce jour de fête nationale… La combativité revient donc au toulousain A. Perez, au détriment du parisien D. Godon, ce dernier un peu moins survolté sur les démarrages en montée… A. Perez en tête devant ses supporters, le public pyrénéen le reconnaissant et citant son nom à son passage, cela constituait comme un cliché habituel du Tour de France mais aussi de beaux moments du Tour, peut-être les plus beaux de l’étape… La victoire eut constituée l’apothéose, mais un français vainqueur sur le Tour un 14 juillet relève vraiment de l’exception… Quant à voir un champion de France vainqueur un 14 juillet, c’est encore plus rare, il faut remonter à Raymond Delisle, de l’équipe Peugeot avec Désiré Letort, Roger Pingeon, etc… Après l’histoire « de la gifle de Pingeon à Delisle », etc… aux temps où des français gagnaient si souvent le Tour de France…
T. Pogacar souhaitait gagner cette étape et il l’a fait, mais sans la facilité attendue par beaucoup. En première ligne dès les premiers jours, depuis le chrono victorieux de Laval afin de préserver sa première place, le jeune slovène éprouve assez logiquement une certaine lassitude… L’image de ce maillot jaune, avec plus de cinq minutes d’avance, premier et seul attaquant des membres du top 10 à plus de neuf kilomètres du sommet, ne manque pas de signification quant à l’emprise de Pogacar sur ses adversaires dans cette édition… Le voir relayé par le seul Vingegaard, l’équatorien Carapaz accroché à leurs basques, relèverait d’ailleurs d’un certain paradoxe pour qui veut défendre un maillot jaune et remporter l’étape, mais le jeune champion ne manque pas d’assurance… Pogacar aurait bien aimé les larguer tous, les écraser après les avoir assommés dans l’étape du Grand Bornand, ce ne fut pas le cas; cela pourra éventuellement quelque peu assagir les plus sceptiques quant au niveau de ses performances…
Et puis la course propose parfois des évolutions encore plus aléatoires, comme cette brillante quatrième place de David Gaudu derrière le trio, ceci après sa longue et épuisante chevauchée de la veille, le tout après son échappée d’Andorre, comme un triptyque de haut niveau quelques jours seulement après une demi-heure perdue dans le Ventoux… Certains membres du top 10 accusant quelque peu la fatigue et finissant derrière lui sur ce premier sommet pyrénéen, le breton peut encore espérer, y compris dans la lutte pour la place de premier français, objectif que le fameux staff Groupama parait avoir un peu de mal à cacher.
Cette absolue nécessité d’être le premier parmi les siens aura pu assez malheureusement animer Perez et Godon, s’asticotant à l’avant de la course, en ce jour de fête nationale… La combativité revient donc au toulousain A. Perez, au détriment du parisien D. Godon, ce dernier un peu moins survolté sur les démarrages en montée… A. Perez en tête devant ses supporters, le public pyrénéen le reconnaissant et citant son nom à son passage, cela constituait comme un cliché habituel du Tour de France mais aussi de beaux moments du Tour, peut-être les plus beaux de l’étape… La victoire eut constituée l’apothéose, mais un français vainqueur sur le Tour un 14 juillet relève vraiment de l’exception… Quant à voir un champion de France vainqueur un 14 juillet, c’est encore plus rare, il faut remonter à Raymond Delisle, de l’équipe Peugeot avec Désiré Letort, Roger Pingeon, etc… Après l’histoire « de la gifle de Pingeon à Delisle », etc… aux temps où des français gagnaient si souvent le Tour de France…
C’est assez long, un seul commentaire suffira !
Lassants et inutiles vos commentaires pour ceux qui ont suivi l’étape à la télévision , M.Toutalo ;
Pogacar me fait penser à la façon de courir d’ Armstrong ; même facilité de pédaler et aucun signe de fatigue sur le visage ; c’est donc suspect ; on le saura un jour, ses réponses à la suspicion je n’en crois pas un mot et puis pourquoi pas de chute ni de crevaison ?
Quel dommage que P. Roglic ait du abandonner ; avec l’aide de Vinegard et Kuss c’aurait été un beau duel .
Le sport cycliste est parfois injuste .
J’espère qu’il reviendra très fort l’année prochaine et qu’il sera plus chanceux que cette année avec son équipe . Vinegard a dépassé S;Kuss
C’est le même topo avec Merckx qui devrait avoir deux T de France en moins : ceux de 1971 suite à la chute d’ Ocana dans les Pyrénées et en 1974 à cause de l’accident de Zoetemelk au midi libre avant il a dominé toutes les courses par étapes
Peut être ne le savez vous pas mais quelqu’un m’a dit que Merckx a du subir une cure de désintoxication dans le plus grand secret après son arrêt en 1978 pas étonnant qu’ il encense Pogacar après avoir fait de même avec Armsrong !!
14 07 2021 20 39 : Vous n’êtes pas obligé de lire mes commentaires; faites les vôtres sans trop faire de fautes, ça peut suffire.
14 07 2021 22 50 désolé je me suis relu et je n’ai pas vu de faute si ce n’est le nom du coureur danois de jumbo visma mais ce n’est pas bien grave; vous auriez pu être journaliste sportif dans le T de F
Heu on se calme les gars . De toute manière Pogacar voulait gagner cette étape qu’il qualifiait la plus difficile du Tour . C’est fait, il peut maintenant laisser courir la course jusqu’à la fin du tour . Il a gagné relativement facilement sans en faire de trop . En regardant ces trois gaillards sur le final , je me suis dit , franchement comment pouvait on monter aussi vite un tel final . Pogacar serein semblant être en apnées , aucune souffrance apparente sur cet athlète sans faille . Il pourrait gagner ce tour sans équipe . Son deuxième Vingegaard blanc comme un linge était le seul soutenir la comparaison , un brin de souffrance paraissait parfois sur son visage . Carapaz coeur de lion était à la limite , grimaçant le bougre dans les roues des deux premiers . Il s’agit là de grands champions qui sont au dessus du lot . Est ce normal ou y a t’il anguilles sous roches ? Mon regard se porte alors vers d’anciens vainqueurs , Thomas et Froome qui naviguent loin du leader et je trouve cela assez étonnant de voir une si grande différence de niveau pour ces coureurs qui écrasaient la concurrence il y a quelques années et aujourd’hui . Certains diront , blessures , chutes , l’âge , possible mais cela n’explique pas tout ( c est un avis ) . Je m’interroge doncune fois de plus , je fais que cela je vous rassure . Je regarde maintenant nos français et je me gratte la tête , sont ils dans la même course ? Saluons toutefois aujourd’hui la performance de Gaudu qui en finissant 4 eme de l’étape a effacé ou gommé la baisse de performance qui s’est produit il y a 4 ou 5 jours . Il performe à nouveau . Pour les autres ils font leur course . Je dirai chacun sa mission ou objectif . Je reste prudent . Soyons sérieux , Je reste admiratif, sur tous ces coureurs qui souffrent sur nos routes de France et de Navarre . Ils sont nos derniers gladiateurs des temps modernes . Ils méritent donc un grand respect .
Nous sommes pour la plus part d’entres nous animés depuis notre enfance de la méme passion de notre Sport le cyclisme ..!
Pour ceux d’entres nous qui avons pratiqué nous savons comme le haut niveau fonctionne ou comme il a fonctionné par le passé..!
Arrétons donc de réver et de nous interroger et vivons simplement notre passion comme un formidable spectacle..!
Méme si bien souvent je m’inquiete de voir ces jeunes athlétes passionnés émaciés au teint blafard produire des efforts a la limite du raisonnable ..!
Le Jour ou mon Petit Fils voudra faire du cyclisme en compétition il me faudra vraisemblablement avoir une longue discussion avec lui..!
Ainsi va le Sport ainsi va le vélo..!
Pour mon retour aux commentaires un grand Bonjour a toute l’équipe de TODAYCYCLING et a vous TOUTALO j’ai toujours autant de plaisir a lire vos commentaires
Bonjour Corse 25 ! Cela me fait vraiment plaisir de retrouver vos réactions avec je l’espère pour vous la meilleure santé possible ! Et avec le commentaire que vous produisez ici, vous faites un retour assez fulgurant dans le groupe de tête ! Je pense en effet que vous avez vraiment bien résumé comment nous pouvons vivre, faire vivre ou aimer le cyclisme de compétition et encore mieux que ce seul terme, ce que les passionnés appellent le vélo…
Merci TOUTALO je vais bien..!
Va Bè..!
A PRESTU