Le mercredi 28 juillet se déroule les Jeux Olympiques de Tokyo de cyclisme dans la discipline du contre-la-montre. Trois jours après les sacres sur route, les élites femmes et hommes ont rendez-vous avec l’effort individuel (le programme complet). Sur un circuit de 22,1 kilomètre à parcourir une fois pour les dames et deux fois pour les hommes, les champions olympiques seront sacrés sur un parcours relativement difficile. En effet, près de 850 mètres de dénivelé sont à gravir sur le parcours des hommes, et 425 mètres chez les femmes.
Profil contre-la-montre – Jeux Olympiques de Tokyo
Au pied du Mont Fuji, les coureurs partiront un-à-un sur l’exigeant parcours du contre-la-montre des Jeux Olympique de Tokyo. Une première descente d’environ 3 kilomètres permettra tout de suite de prendre de la vitesse avant de commencer les premières difficultés. Une bosse d’environ 5 kilomètres sans pourcentage sévère dans sa première partie permettra de réaliser les premiers écarts. Le sommet de cette première bosse affiche des pourcentages à 8% avant d’entamer une descente rapide mais très peu technique vers le Fuji Speedway. Une nouvelle fois, les coureurs devront se remettre rapidement dans le rythme puisqu’une nouvelle bosse d’environ 2 kilomètres viendra dynamiser le profil du jour. Au sommet, les coureurs trouveront une route relativement difficile avec une succession de faux plat montant et descendant.
Le profil du contre-la-montre hommes (mercredi 28 juillet)
*** Filippo Ganna, Wout van Aert, Remco Evenepoel
** Stefan Kung, Primoz Roglic, Rohan Dennis, Kasper Asgreen
* Joao Almeida, Tom Dumoulin, Rémi Cavagna, Nelson Oliveira, Ion Izagirre
Le profil du contre-la-montre femmes (dimanche 25 juillet)
*** Anna van der Breggen, Chloe Dygert, Grace Brown
** Lisa Brennauer, Ashleigh Moolman-Pasio, Annemiek van Vleuten, Amber Neben
* Leah Kirchmannn, Elisa Longo Borghini, Christine Majerus, Marlen Reusser, Juliette Labous
Le parcours n’est sans doute pas facile. La longueur et le pourcentage moyen de chaque difficulté donne la meilleure idée possible du parcours; l’idée donnée par le graphique du profil dépend des échelles choisies en abscisse et en ordonnée, sachant qu’ il est bien sûr impossible d’adopter la même échelle pour la distance en abscisse et le dénivelé en ordonnée… Ici, le profil pourrait faire croire croire à un parcours de montagne; ce serait, un peu la même chose avec les profils des étapes du Tour de Vallonie, même si le pays vallon est bien cabossé !… Avec les grands tours, c’est bien sûr plus facile, car les longueurs et pourcentages moyens des difficultés sont toujours assez bien connus, sans trop d’erreurs… Il reste le dénivelé positif total qui résume toujours assez bien la difficulté d’un parcours…
D’après le graphique le parcours doit cumuler entre 700 et 800 m de dénivelé tant positif que négatif , donc beaucoup de changements de rythmes . Parcours exigeant où il faudra être dans le bon tempo dès le départ , savoir jouer du dérailleur .
Les coureurs sortant du TDF seront -ils avantagés ou au contraire le peu de temps pour récupérer leur sera préjudiciable ? Pogacar semble fatigué mais au contraire Vout Van Aert a terminé le tour avec des réserves .
Je pense malgré tout que Ganna s’imposera , il sait se préparer ,il se loupe rarement et ce parcours ne doit pas l’handicaper .
L’ordre de départ peut avoir une importance certaine, car la météo peut varier d’une demi-heure à l’autre. Je ne sais pas si les favoris partiront tous dans le même créneau horaire.
Pour l’épreuve féminine, il me paraît assez incongru de ne pas trouver Annemiek van Vleuten parmi les candidates potentielles au podium. Elle a fait l’impasse sur le Giro pour se préparer de façon spécifique et intensive pour le clm des Jeux, et je pense qu’elle sera certainement à la lutte pour la seconde place derrière A. van der Breggen.