La nouvelle génération cycliste est à la fois talentueuse mais aussi et surtout avide de reconnaissance et soucieuse de redorer le blason de son sport auprès du grand public. Et quoi de mieux pour cela que de jouer « données de puissance sur table ». C’est le choix de Michael Valgren, on vous explique pourquoi.
Michael Valgren décomplexé
Mickael Valgren, est un coureur danois de 24 ans officiant, pour encore quelques semaines, au sein de l’équipe Tinkoff. Au delà de son talent indéniable, Valgren a cela d’attachant qu’il représente, à l’instar, de la jeune génération professionnelle, le vent de fraîcheur couplé à un énorme talent, attendu par de nombreux suiveurs et spectateurs pour moderniser et donner de la visibilité au cyclisme des années 2010. Sa récente victoire au tour du Danemark et sa 2e place à l’Amstel Gold Race 2016 plaident en sa faveur côté sportif. Mais dans un monde de plus en plus suspicieux, certains comme Valgren ont compris que la paix de l’esprit pouvait s’acquérir avec la transparence.
La transparence de Michael Valgren
De ce fait, Michael Valgren a pris le parti de communiquer ses données SRM, issues de son capteur de puissance sur le tour de France 2016, qu’il a terminé à la 77e position, au site spécialisé ammattipyöräily. L’objectif ? Comparer les estimations faites « derrière un ordinateur » et la réalité du terrain. Le cahier des charges technique du projet était simple mais efficace. Des ascensions supérieures à 6% pendant au moins 5 min sur certaines étapes ciblées du Tour de France 2016.
Au delà des données collectées qui restent tout à fait dans les normes et démontrent que les estimations restent tout à fait crédibles, c’est bien cette volonté de transparence de la part du coureur de Tinkoff que nous souhaitons mettre en avant. Espérons que cette initiative « locale » de Valgren se généralise dans les mois et années à venir au sein du peloton professionnel.