Apparemment il ne fait pas bon vivre sur le Tour de France 2017 pour le sprinteur de l’équipe Cofidis. Depuis le départ de Düsseldorf, Nacer Bouhanni ne trouve pas l’ouverture pour lever les bras dans les sprints. En plus de cette disette sans Soupe, il n’a pas l’air de se faire de nouveaux amis dans le peloton. La faute à qui à propos de sa guigne sur le plan sportif ? À celle de Marcel Kittel qui règle d’une facilité déconcertante tous les chiens fous aux pattes bodybuildées sur les derniers mètres. En ce qui concerne l’animosité qui règne autour de sa présence, ne serait-ce pas un égrégore créé de toute pièce par ceux qui ne l’aimaient pas d’avance et qui se servent de la dimension médiatique du Tour, pour le casser !
Nacer Bouhanni gagne beaucoup de courses, n’en déplaise à Guarnieri
Jacopo Guarnieri (FDJ), le poisson-pilote d’Arnaud Démare a eu de fâcheuses paroles envers celui qui gagne plus de courses que lui. A-t-il jeté un oeil sur la palmarès du Vosgien pour se rafraîchir la mémoire ? Nacer Bouhanni a remporté beaucoup de succès ces dernières années sur les routes du Word Tour. À l’instar de nombreux sprinteurs dans le peloton, manque à l’appel une grande classique. Âgé de 26 ans, il a encore tout le temps de lever les bras sur celle qui lui convient le mieux. Milan-San-Remo paraît la plus accessible à ses capacités de pur sprinteur qui lui ont permis de comptabiliser pas moins de 56 victoires et de très belles depuis le début de sa carrière. Trois sur le Tour d’Italie 2014 et le maillot du classement par points, deux sur la Vuelta et un titre de champion de France 2012. Et toutes celles glanées sur le circuit Pro Tour depuis la signature de son premier contrat professionnel en 2011. Nacer Bouhanni à la réputation d’être un sanguin et ça lui joue des mauvais tours dans le rhésus négatif des geignards. Ceux qui l’accusent d’être un vrai danger public dans les emballages finaux ne se frottent-ils jamais aux kamikazes qui emmènent de vraies victimes bouffer du goudron, à l’image de Mark Cavendish qui fut au début de sa carrière un bon client pour envoyer beaucoup de mecs au tapis. Il se fit détester par un grand nombre de coureurs qui n’ont jamais apprécié la dangerosité de ses sprints. Nacer Bouhanni passe pour un enfant de chœur à côté, aux mains recouvertes de gants de boxe en hiver malgré tout.
https://twitter.com/BouhanniNacer/status/798844037209853952
Déclassé à la Cyclassics de Hambourg, délit de sale gueule sur le Tour
L’EuroEyes Cyclassics de Hamburg 2016 lui a filé entre les mains, après la ligne d’arrivée. Les commissaires avaient estimé que Nacer Bouhanni était sorti de sa ligne dans les derniers mètres du sprint. Une très légère vague qui parut à leurs yeux une lame de fond. Caleb Ewan (Orica) en était ressorti vainqueur après la disqualification du français. Pareille mésaventure, mais celle-là légitime, sur Paris-Nice la même année. Un sprint cette fois-ci trop rapproché qui envoya Mickael Matthews (Sunweb) se frotter aux panneaux publicitaires. La boule de nerfs rouge qui parfois se plaint peut-être un peu trop de ses infortunes la tête dans le guidon, à l’air de faire grincer les dents de certaines pleureuses dans le peloton du Tour et celles de certains commissaires de courses aux yeux mal embarqués dans un hélicoptère. Ceux qui mirent à l’amende « la sale gueule » et qui ont volontairement fait abstraction de la béquille de Jack Bauer (Quick-Step Floors) dans le muscle fessier du bourreau de sa triste victime, innocente de toute intimidation dans le but de le déchoir sur les 7 derniers kilomètres de l’étape Périgueux-Bergerac. Son hostilité sur la Grande Boucle n’a d »égale que ses très bons résultats ailleurs. Donc pas d’inquiétude pour Nacer et autant faire parler ceux qui ne l’aiment pas, cela rajoute de la force à son aura qui paraît à première vue négative, mais réellement positive sur la ligne d’arrivée en vainqueur.
Vidéo – C’est sûr que l’on est un perdant avec 11 victoires rien que sur l’année 2016
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Site officiel de l’épreuve
Mon impression est que depuis le début de ce tour N.Bouhanni fait le maximum pour être régulier dans les sprints afin de corriger auprès des commissaires et de bon nombre de coureurs une image souvent assez déplorable du fait de ses comportements passés et aussi de sa façon de courir totalement économique… Au prix de se cultiver aux yeux de certain une nouvelle image, celle de « bouffon » qu’il devait sans doute prétendre abhorrer jusque-là ! Sur ce tour, le naturel revient parfois, mais de façon très anecdotique… Pour favoriser cette attitude, il y a certes le constat de son infériorité par rapport au surpuissant Kittel, mais aussi les suites de sa sérieuse chute au tour du Yorkshire…
Compte tenu de ses multiples abandons dans les courses par étapes, son comportement dans ce tour est assez encourageant : D’une part, il est en passe de pouvoir finir ce tour, et encore aujourd’hui à Rodez, il était encore là pour tenter une place à l’arrivée… Il restera toujours la question de son salaire et de son statut qui prête à discussion critique, et dans ce milieu du seul vélo, poser cette question est logique et inévitable !
Désolé mais moi je le trouve trop prétentieux quand on entend un coureur dire que je suis né pour gagné alors qu’il est plus souvent parterres apprend à sprinter avent d aller jouer avec les meilleures
Bonjour. Nacer possède effectivement un gros caractère… mais aussi un bon gros moteur :-) Mais pour en revenir au titre de l’article de Fred c’est pas faux. Il bouge une oreille et immédiatement « ils » sont sur son dos. (je te laisse lire entre les lignes pour le « ils » ) Bonne journée