Cette dernière étape de montagne du Tour de France dans les Pyrénées a sacré Warren Barguil. Mais dans la course des favoris, Romain Bardet a une nouvelle fois montré son esprit offensif. Cela n’a pas suffi à déstabiliser Christopher Froome, mais le podium est quasiment assuré. Une confirmation après l’excellent Tour 2016.
Un nouveau podium pour Romain Bardet
Récidiver au plus haut niveau est souvent la chose la plus difficile à faire ! Après une deuxième place dans l’édition précédente, Romain Bardet possède un avantage certain pour assurer le podium au minimum. Le quatrième Mikel Landa (Team Sky) est pointé à 1 minute et 13 secondes. C’est un Tour de France 2017 déjà réussie pour le natif de Brioude. Finir second ou troisième ne va pas changer réellement grand chose.
Plus qu'un CLM pour faire la différence ! / One Time Trial left to win time! #TDF2017 pic.twitter.com/PTofeO7vnw
— Le Tour de France (@LeTour) July 20, 2017
A l’attaque dans les étapes de montagne
A trois jours de l’arrivée sur les Champs Elysées, le Français possède 23 secondes de retard sur le triple vainqueur du Tour, Christopher Froome. Très improbable de le voir dépasser le Britannique. Par contre, l’enjeu considérable va être de conserver son statut de dauphin comme l’an dernier. Rigoberto Uran, la grande surprise (Cannondale), est seulement six secondes derrière. En prenant comme référence le premier et unique chrono de Düsseldorf, tous les espoirs sont permis. Le Colombien avait été devancé par Romain Bardet. C’est le dernier grand suspense de ce Tour 2017 qui se joue à quelques secondes près.
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Une équipe dévouée à son service sur ce Tour de France
Malgré l’écart minime qui le sépare du maillot jaune, il ne peut pas y avoir de regrets. Romain Bardet a fait trois semaines avec une parfaite régularité, et sans moments de faiblesse en montagne. Essayant de déstabiliser à plusieurs reprises la force collective de la Team Sky, il a fait preuve d’audace. Contrairement à d’autres, bien plus attentiste pour obtenir des gains marginaux en général. Le coureur de AG2R La Mondiale n’a pas attendu la défaillance de ses adversaires. Son équipe s’est montré à la hauteur des ambitions élevées. Et sans nul doute que cette nouvelle performance va renforcer l’envie de la formation française de continuer à bâtir une équipe encore plus forte l’année prochaine. Qu’importe l’issue final dimanche…
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Arrêtez avec bardet,par rapport à l an dernier il reste derrière froome,il est trop faible clm.Cette année,en plus l abandon de certains l a bien arrangé.Et aussi la méforme de Nairo Quitana qui est plus fort que lui en montagne.
Tentons de relativiser un peu les performances de chacun… Sans oreillettes, ce tour aurait sans doute eu une toute autre tournure… Comment ne pas rester sur sa fin à Quarante-huit heures de l’arrivée ! L’arrivée de l’étape au Puy n’avez pas fait que nous laisser sur notre soif avec le comportement attentiste de tous les premiers du général lorsque Froome était retardé à l’arrière…. Avec l’aide de Nieve et Landa, celui-ci avait bien comblé 50 secondes, mais ce n’était que sur le seul Vuillermoz qui s’époumonait à l’avant… La question des « gains marginaux », une expression née de la réflexion de ceux qui y pensent sans doute le plus, concerne de la même façon tous les premiers du général, en s’arrétant au seul et brillant Pistolero, malheureusement déclinant… La rencontre entre un anglais et un auvergnat ne prédispose pas forcément aux plus grandes festivités…
Il ne manquerait plus qu’Uran ne nous offre un coup de Barolo 2014, référence à sa victoire au contre la montre du giro cette année-là, et nous n’aurions plus alors le bis répétita placent tant attendu, mais un autre colombien offert au bûcher de la critique, après Quintana l’an passé !… Au sujet de ce dernier, saluons le courage et la volonté du champion, un exemple de respect pour ce que représente le tour et dont bon nombre de ceux qui n’ont que le tour de France à la bouche ferait bien de s’inspirer.