Vuelta 2017. Alberto Contador a tiré et touché l’année de trop

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L'Espagnol favorable à un cyclisme d'attaque. Crédit photo : ASO

Si toutes les courses auxquelles a participé cette année Alberto Contador (Trek-Segafredo) s’étaient déroulées sur le territoire espagnol, « El Pistolero » aurait probablement fait l’unanimité auprès des suiveurs et de tous ceux qui ont considéré qu’il faisait l’année de trop. Porté par un public déchaîné qui galvanisa les objectifs finaux de leur champion, le Madrilène a dynamité la Vuelta 2017 même si ses débuts sur l’épreuve dans l’étape d’Andorre-la-Vieille l’ont privé d’une place sur le podium à Madrid. Une cerise sur le gâteau qui manque dans sa belle année de plus.

Alberto Contador va attaquer la retraite avec du baume au cœur

Si son dernier Tour d’Espagne avait été à l’image de sa dernière saison dans le peloton professionnel, Alberto Contador aurait probablement eu quelques regrets d’être remonté sur son vélo pour conclure sa carrière. Mais courir sur ses terres a eu le gros avantage de décupler ses forces et d’honorer au mieux sa participation sur son ultime épreuve. Il se devait de finir en beauté et d’une manière à auréoler son énorme palmarès. Gagner à l’Angliru marquera les esprits à jamais. Cette deuxième victoire au sommet de ce col mythique situé au cœur du massif de l’Áramo marqua sa sortie et le fait entrer indiscutablement au panthéon des attaquants. Ce juge de paix inhumain réputé pour être le plus dur au monde a accueilli dans son coeur de pierre un ami qui le sera de très longue date et qui le restera jusqu’à ce qu’il disparaisse géographiquement dans un cataclysme auquel nous ne serons jamais les témoins.

Des adieux sous les yeux de la Madone de son équipementier

Alberto Contador a donc atteint la cible en plein milieu et a flingué ceux qui le considéraient comme un « has been ». La Vuelta 2017 fut une séance de rattrapage qui bien que de courte durée aura fait son travail de sape. Il ne faut pas se fier à la mine grise des mauvais jours de son Trek Emonda SLR customisé. Son Madone est resté dans le camion de l’équipe Trek-Segafredo mais n’a pas oublié de lui donner la bénédiction avant qu’il se fasse acclamer dans les rues de Madrid. Là où l’enfant de Pinto roulait avec dans l’idée qu’un dimanche de septembre il en terminerait avec sa carrière en ayant la mine des beaux jours.

Vidéo – l’Angliru l’a propulsé définitivement vers la légende

Consultez l’intégralité du classement de l’étape sur le site officiel de la Vuelta

1 COMMENTAIRE

  1. La remarque est pertinente : A. Contador a bien flingué ceux qui le considérait comme un « has been »… Dans le même genre, les chiens… Ah!…Boyer, nous disaient que le requin de Messine ne marchait pas, et le voici qui s’ ingurgite successivement deux podiums, sur le giro puis, sur cette vuelta…
    Au sujet d’A. Contador, sa dernière année avant cette vuelta a été loin d’être insignifiante ! 2é de Paris-Nice, du tour d’Andalousie, du tour du Pays-Basque, du tour de Catalogne, trois fois derrière un Vaverde assez intouchable en début de saison, ce n’est pas rien, même si une seconde place n’est pas une victoire…

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