En l’absence de Nacer Bouhanni et d’Arnaud Démare, Bryan Coquard est l’une des seules chances françaises de s’imposer au sprint sur ce Tour de France. Le dispositif Direct Energie s’est mis en place autour de son leader dans les derniers kilomètres. Et malgré le travail effectué, la chance n’a pas été du côté du clan français : une vague a diminué les chances de victoire du « Coq » qui est venu se classer septième…
« Je perds Angelo (Tulik) dans une chute à cinq kilomètres de l’arrivée, a raconté Bryan Coquard après l’arrivée sur le site officiel du Tour de France. Je n’ai pas paniqué. C’est un peu la différence avec les années précédentes. J’ai retrouvé Yoyo (Yohann Gene) et Sylvain (Chavanel). Yoyo m’a bien replacé à la borne. »
Avant de poursuivre : « Je me suis dit que c’était jouable à la marlou, je me suis mis dans la roue de Greipel, mais la vague venue de la gauche nous a un peu tassés. On a perdu un peu de vitesse, le sprint était lancé et nous on était en reprise de vitesse, du coup on a eu la mauvais vague. Il va y avoir d’autres sprints et, malgré tout, on était dans le jeu… Cavendish, je l’avais cité dans mes favoris. Quand on voit le podium, c’est un très beau podium ».
Demain, l’étape s’annonce difficile pour les sprinteurs avec les 700 derniers mètres à Cherbourg avec près de 6% de moyenne. Mais Bryan Coquard fait partie de ces hommes rapides à l’aise dans les bosses comme en témoigne son résultat sur l’Amstel Gold Race cette année (4e).
Les derniers mètres de la 1ère étape du Tour de France 2016
https://twitter.com/LeTour/status/749261117696999424