David Gaudu (Groupama-FDJ) s’est blessé suite à une chute à l’entraînement et ne participera donc ni à la Classic Var 2025 (1.1) ce vendredi, ni au Tour des Alpes Maritimes et du Var 2025 (2.1) qui débute ce samedi. Le grimpeur français de 28 ans serait tombé par la faute d’un animal errant et doit passer des examens complémentaires.
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C’est un coup dur pour les supporters de la Groupama-FDJ cet après-midi : David Gaudu doit renoncer à la Classic Var et au Tour des Alpes Maritimes. Pourtant, le leader de la Groupama avait réalisé un très bon début de saison sur le Tour de l’Oman (2.Pro), embelli par sa victoire d’étape à Eastern Mountain devant Adam Yates (UAE Team Emirates-XRG).
Le grimpeur français était annoncé comme l’un des favoris de ces deux courses. D’abord, ce vendredi, le final de la Classic Var 2025 au sommet du Mur de Fayence (1,2km à 9,5%) lui convenait à la perfection. Ensuite, ce week-end sur le Tour des Alpes, c’est son profil de grimpeur qu’il aurait pu mettre en avant face à des coureurs de renom tel que Richard Carapaz (EF Education-EasyPost) ou son ancien coéquipier Lenny Martinez (Bahrain-Victorious).
Malgré cette grande déception, Marc Madiot se montre rassurant sur l’état de son leader, et la Groupama-FDJ pourra toujours compter sur Guillaume Martin-Guyonnet (31 ans). Arrivé cette année dans sa nouvelle équipe, le normand effectuera son retour à la compétition ce vendredi.
Par Arthur Decmann.
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Ce n’est pas la voiture de la poste mais un chat dans une descente, situations de chutes des plus habituelles pour les cyclistes. Bon rétablissement à D. Gaudu, cycliste professionnel, contraint forcément à certaines vitesses et prises de risques y compris à l’entrainement. Cela rappelle au cycliste ordinaire que la nature en général et la route en particulier appartiennent certes à l’homme, mais aussi aux animaux, chats, chiens, chevreuils, sangliers, etc … Peut-on à ce sujet conseiller aux cyclistes les plus téméraires de réserver leur soif d’en découdre avec les autres ou simplement avec eux-mêmes plutôt aux montées qu’aux descentes. Car par tradition, le vélo, c’est avant tout les côtes, là où il est le plus simple de se faire sauter le caisson, de tirer la langue, de s’asphyxier, voire d’y mourir, tout en restant sur le vélo, ce qui est l’essentiel…