La journée de repos est en général le théâtre de longues conférences de presse afin que les coureurs ou directeurs sportifs apportent un petit éclairage quant à leurs futurs objectifs en cette fin de Tour de France. C’est le cas pour Eusebio Unzue, directeur sportif de la formation Movistar plus que discrète jusqu’à présent dont le leader, Nairo Quintana semble avoir renoncé au graal.
Le leader de la formation Movistar, Nairo Quintana n’a pas les jambes..
La RTBF a rapporté les propos d’Eusebio Unzue, mardi, en conférence de presse lors de l’ultime journée de repos de ce Tour de France 2016. Il affirme que sa formation tentera des choses dès mercredi lors de la 17e étape arrivant à Finhaut Emosson et rappelle que pour attaquer il faut avoir les jambes : « C’est un peu toujours le même discours sur le Tour: attaquer, attaquer, attaquer… Pour attaquer, il faut d’abord avoir la force dans les jambes. Nairo était bien mais jusqu’ici cela n’a pas été possible. C’est difficile d’attaquer Froome quand il est avec un de ses coéquipiers. Particulièrement Poels, qui impose un tel rythme sur la course que c’est difficile de l’attaquer ».
Les coureurs de la Movistar attendent un mauvais jour de Froome
Nairo Quintana a tout de même tenté en direction du Mont Ventoux de porter deux estocades, en vain. Chris Froome était bien trop fort et le leader de l’équipe Movistar semble avoir du mal à digérer cette déconvenue : « C’était impossible de faire mieux. S’il avait été dans le final, cela aurait changé quelque chose. J’essaye d’être réaliste. Jusqu’ici, Froome a été le plus fort, le plus régulier. Il a fait la différence dans le contre-la-montre. Et après, c’est son équipe qu’il n’a pas été possible de mettre en difficulté. Après il suffit d’un mauvais jour, de la chaleur… »
Les coureurs de la Movistar tenteront quelque chose dès demain !
Place maintenant aux futurs objectifs de l’équipe ibérique. Il reste quatre étapes de montagne et deux ont été apparemment ciblées chez Movistar : « Samedi sera l’étape la plus difficile, mais la difficulté sera partout et pour plusieurs raisons. Demain (mercredi) aussi, en raison du jour de repos, qui donne parfois des surprises le lendemain. Et parce que le final est un col de 30 kilomètres avec une pente douce au milieu. Morzine enfin, c’est la plus dure. Tout le monde y arrivera après tous ces efforts sur l’ensemble de ce Tour, surtout après ces quatre étapes de grande difficulté. Mais nous essaierons de faire quelque chose dès demain (mercredi). »
