Découvrez le parcours de La Flèche Brabançonne 2025 (De Brabantse Pijl), vendredi 18 avril. De Beersel aux ascensions emblématiques d’Overijse, en passant par les secteurs clés comme la Hertstraat et la Moskesstraat, zoom sur les 162 kilomètres et les 21 difficultés qui attendent les coureurs. Analyse du tracé et focus sur le circuit final décisif.
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Parcours de La Flèche Brabançonne 2025 : un tracé taillé pour les puncheurs
La Flèche Brabançonne 2025 (UCI 1.Pro) s’élancera de Beersel pour un parcours exigeant de 162,5 kilomètres. Avec 21 côtes au programme, cette classique belge promet un final explosif autour d’Overijse. Cette édition 2025 désignera le successeur du Français Benoît Cosnefroy (Decathlon AG2R La Mondiale), vainqueur en 2024.
Le départ sera donné à 13h30 depuis le Domaine provincial de Huizingen, cadre verdoyant situé à Beersel. Le peloton prendra d’abord la direction de Lennik, avant de revenir brièvement vers le point de départ, puis de filer vers le Brabant wallon via La Hulpe. Parmi les premières difficultés : la côte du Bruineput, à gravir à deux reprises.
Cap ensuite sur Overijse, épicentre du final. Les coureurs y affronteront trois tours d’un circuit local de 21,9 km, ponctué de secteurs pavés et de montées nerveuses. Le Hertstraat (300 m à 6,5 %) et le Moskestraat (500 m à 7,1 %), pavé et décisif, figureront parmi les passages clés. Le Holstheide (800 m à 5,6 %), le Hagaard (900 m à 5,4 %) et le S-Bocht final (1,5 km à 3,6 %) achèveront de fatiguer les jambes.
L’arrivée est prévue vers 17h sur la chaussée de Bruxelles à Overijse, après un enchaînement de côtes qui devrait favoriser les puncheurs les plus explosifs.
Le profil de La Flèche Brabançonne 2025
La carte détaillée De Brabantse Pijl (65e édition)
Les 10 derniers vainqueurs de La Flèche Brabançonne (2015-2024) : Un tour d’horizon
La Flèche Brabançonne (De Brabantse Pijl) est une classique ardennaise prisée des puncheurs, disputée chaque année en Belgique. Entre côtes abruptes et sprints explosifs, cette course a couronné des coureurs audacieux ces dix dernières années. Retour sur les 10 derniers vainqueurs, de Benoît Cosnefroy (2024) à Ben Hermans (2015).
2024 – COSNEFROY Benoît – TEUNS Dylan – WELLENS Tim
2023 – GODON Dorian – HEALY Ben – COSNEFROY Benoît
2022 – SHEFFIELD Magnus – COSNEFROY Benoît – BARGUIL Warren
2021 – PIDCOCK Thomas – VAN AERT Wout – TRENTIN Matteo
2020 – ALAPHILIPPE Julian – VAN DER POEL Mathieu – COSNEFROY Benoît
2019 – VAN DER POEL Mathieu – ALAPHILIPPE Julian – WELLENS Tim
2018 – WELLENS Tim – COLBRELLI Sonny – BENOOT Tiesj
2017 – COLBRELLI Sonny – VAKOČ Petr – BENOOT Tiesj
2016 – VAKOČ Petr – GASPAROTTO Enrico – GALLOPIN Tony
2015 – HERMANS Ben – MATTHEWS Michael – GILBERT Philippe
2024 : Benoît Cosnefroy (Decathlon AG2R La Mondiale) – Le triomphe du puncheur Français
En 2024, Benoît Cosnefroy remporte la course après une attaque dans la côte de Moskesstraat. Le Français, régulier sur les classiques ardennaises, ajoute enfin son nom au palmarès.
2023 : Dorian Godon (AG2R Citroën) – Le français intrépide
Dorian Godon s’impose après une échappée audacieuse dans les derniers kilomètres. Une victoire collective parfaitement exécutée par l’équipe AG2R.
2022 : Magnus Sheffield (INEOS Grenadiers) – La surprise Américaine
À seulement 20 ans, Magnus Sheffield crée la sensation en battant Ben Healy au sprint. Une victoire inattendue qui confirme l’émergence d’un nouveau talent.
2021 : Tom Pidcock (INEOS Grenadiers) – La révélation Britannique
Le jeune Tom Pidcock signe ici l’une de ses premières grandes victoires sur route. Il distance Wout van Aert dans un final tactique, prouvant son immense potentiel.
2020 : Julian Alaphilippe (Deceuninck-Quick Step) – La revanche du champion du monde
Après une deuxième place en 2019, Julian Alaphilippe prend sa revanche en 2020. Le Français attaque dans le dernier kilomètre et s’impose en solitaire, confirmant son statut de roi des courses vallonnées.
2019 : Mathieu van der Poel (Corendon-Circus) – L’étoile montante
Première participation, première victoire ! Mathieu van der Poel s’impose devant Julian Alaphilippe dans un final explosif. Ce succès marque le début de sa domination sur les classiques.
2018 : Tim Wellens (Lotto Soudal) – Le spécialiste des Ardennes
Tim Wellens, déjà vainqueur en 2014, récidive en 2018 après une attaque dans l’avant-dernière côte. Le Belge confirme son amour pour cette course, qu’il maîtrise à la perfection.
2017 : Sonny Colbrelli (Bahrain-Merida) – Le sprint maîtrisé
Le puncheur-sprinteur italien Sonny Colbrelli signe ici l’une de ses plus belles victoires. Après un final nerveux, il devance Bryan Coquard et Michael Matthews au sprint.
2016 : Petr Vakoč (Etixx-Quick Step) – Le talent Tchèque
L’année suivante, Petr Vakoč remporte la course au sprint devant Enrico Gasparotto. Le Tchèque, alors en pleine progression, confirme son statut de futur leader des classiques.
2015 : Ben Hermans (BMC Racing Team) – La surprise Belge
En 2015, Ben Hermans s’impose en solitaire après une attaque dans le final. Le Belge, alors coéquipier de Philippe Gilbert, profite d’un moment de flottement pour s’échapper et résister au retour du peloton. Une victoire tactique qui marque son apogée.
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Ne perdons pas les pédales, l’éclosion de B. Healy dans la Flèche Brabançonne, c’est 2023, l’année ou Godon le devance au sprint; Healy en coureur intenable, bouleversant la manière de concevoir le déroulement d’une course, comme nous le retrouvons assez souvent, comme dans sa dernière victoire d’étape au Tour du Pays Basque. Par la nature de son parcours et le profil de son arrivée, cette flèche Brabançonne – la course à Cosnefroy, absent cette année – est l’une des courses les plus passionnantes du calendrier, et l’arrivée permet souvent de retrouver un homme fort de la période, avec des oppositions individuelles ou des sprints de grande intensité.
Déception cependant, la distance cette année n’est pas énorme, seulement 162,5 km; car l’épreuve faisait jusque-là le plus souvent aux alentours de 200 km : l’an passé 195, etc… La tendance est à raccourcir les distances, ce qui permet d’en finir plus vite, quoi qu’il en soit… Cela fait à peu près 100 km de moins qu’un Tour des Flandres ou un Paris-Roubaix; pas de quoi se préparer à de telles épreuves… Avant Paris-Roubaix, F. Dauphin, 25é et premier français n’avait jamais fait plus de 220 km en course… Je me souviens qu’avant Milan San Remo, N. Bouhanni disait n’avoir jamais fait 300 km à vélo; dans certaines coupes de France, passé 150 km, certains sont parfois pris de crampes, etc… L’époque amène sans doute certains à oublier la distance, la base de l’endurance du cycliste …