Les freins à disque vont être les stars du peloton en 2018 ?

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Les freins à disque vont-ils savourer leur grande victoire dans quelque temps auprès du grand public ? Crédit photo : Quick-Step Floors

De Francisco Ventoso sur le Paris-Roubaix 2016 et son genou profondément coupé à la chaussure entaillée d’Owain Doull sur le Tour d’Abu Dhabi 2017, les freins à disque faisaient l’objet d’une profonde controverse dans le peloton du World Tour. Nous assistons depuis quelques mois à un renversement de situation. Ils semblent être adoptés par un grand nombre de coureurs à l’entraînement. En compétition ils devraient également se faire une large place parmi les vélos équipés d’étriers lors de la prochaine saison. Leur notoriété n’en sera que plus belle, avoir été tant décriés pour ensuite mieux régner.

Les freins à disque sont nos amis pour la vie ?

L’équipe continentale néerlandaise Roompot Oranje fut la pionnière dans l’utilisation des freins à disque en course. Elle fit le choix d’en être équipée sur la route en 2016, mais contrainte et forcée de repasser à son ancien système de freinage quelques semaines après le début de la saison. L’UCI (Union Cycliste Internationale) avait invoqué un manque de sécurité à l’époque. Depuis, une phase d’expérimentation se poursuit. Des progrès notoires seront réalisés en 2018 avec l’arrondissement du bord des disques ou l’ajout d’un léger carénage les recouvrant partiellement. La tranche coupante est le danger majeur pointé du doigt par le CPA (Cyclistes professionnels associés) l’association présidée par Gianni Bugno. Mais, car il y a un, mais, il reste un problème et pas des moindres à résoudre, celui des changements de roues en compétition. Et c’est plus particulièrement le service d’assistance en course qui sera le plus touché par ce souci relatif. Une prise de tête à combinaisons multiples. Alors, est-ce que les mécanos dans les voitures ou sur les motos de dépannage diront que les freins à disque sont leurs amis pour la vie ?

Tu veux ou tu veux pas des freins à disque ?

Marcel kittel (Katusha-Alpecin) fut le premier coureur à remporter une étape d’un grand Tour avec des freins à disque sous les couleurs de l’équipe Quick-Step Floors. Son succès sur le sprint à Liège au Tour de France 2017 avait comme un goût de déjà vu quelques mois auparavant sur le Tour d’Abu Dhabi. Le colosse allemand avait remporté la deuxième étape avec ce système de freinage. Seulement après l’incident d’Owain Doull, il avait fait marche arrière et était reparti le lendemain avec des étriers traditionnels. Un coup je les prends, un coup je ne les prends pas, les coureurs ne sont pas les seuls maîtres à bord de ce qui semble une révolution. Leur propre avis est sous l’influence d’une force obscure, la WFSGI (World Federation of the Sporting Goods Industry), qui a le rôle de faire évoluer prestement la cote d’amour des freins à disque auprès du grand public. Chacun d’entre nous freinera ou pas pour s’en munir et peuvent me lancer change de disque. Ce que je vais faire immédiatement pour en mettre un de Johnny Hallyday qui nous fait un dernier au revoir aujourd’hui.

Des stars du peloton ont l’air d’avoir adopté les freins à disque

https://twitter.com/srmtraining/status/916294677174697985

https://twitter.com/BMCProTeam/status/938699622305984512

Vidéo – Après la polémique, l’adoption est sûrement en marche

@UCI_cycling

1 COMMENTAIRE

  1. « Avec les disques prends des risques ! »… Toujours le même refrain quand on reparle de freins… Avec ce système pas besoin de 33 ou 45 tours de roue pour s’arrêter ! Il y a quelqu’un qui a l’idée d’arrêter ce progrès ? Certains poussent peut-être à la roue pour essayer de le freiner, mais cd idées rétrogrades, l’avenir c’est le disque !

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