A 27 ans, la carrière de Jarlinson Pantano a pris un nouvel envol. Vainqueur d’une étape sur le Tour de Suisse, le Colombien a prouvé qu’il était un gagneur en s’imposant sur la 15e étape du Tour de France. Une victoire qui arrive à point puisque son équipe, IAM Cycling, s’arrête en fin de saison.
Un rêve pour Jarlinson Pantano
« Le Tour de France, c’est la plus belle course du monde, a dit Jarlinson Pantano sur le site officiel de la course. C’est un rêve de se retrouver sur le podium. La dernière ascension a été si difficile ! Rafal Majka était très fort, mais je savais que si je n’étais pas trop loin en haut, je pourrais revenir sur lui dans la descente. C’est ce qui s’est passé. J’ai dû prendre quelques risques pour revenir sur lui, mais quand on tient une opportunité comme celle-là, il faut tout donner. »
Jarlinson Pantano, icône du cyclisme colombien
« C’est vrai que tout le monde parle beaucoup de Nairo Quintana et Esteban Chaves, mais il y a beaucoup de grimpeurs colombiens dans le peloton, a poursuivi Jarlison Pantano (IAM Cycling). J’ai toujours été là, mais peut-être que j’ai progressé de façon plus lente par rapport à eux. J’ai été 3ème du Tour de l’Avenir que Nairo a gagné, et cela fait deux ans que je roule en World Tour. Ça a changé ma vie. J’ai passé l’année dernière à apprendre à courir à ce niveau, et cette année, le travail porte ses fruits. »
En effet, il a pris des risques, ce qui n’a pas été le cas de Reichenbach, le coureur de la Fdj qui descendait mains aux cocottes, ce qui est quand même une grosse lacune…Signes de prudence ou de peur en descente aussi… Un peu comme son équipier T.Pinot, malheureusement absent… C’est une constatation et non une critique, au contraire !…Cette façon de descendre est bien entendu très pénalisante au plan de la performance sportive, mais elle est aussi la preuve incontestable d’une préservation de la conscience par rapport à la prise de risques et au danger qui peut aussi rassurer sur l’usage de la ferme à côté…de la pharmacopée …