Il est l’un des meilleurs coureurs actuels sur les épreuves de trois semaines. Pour en arriver là, Chris Froome a perdu beaucoup de poids afin d’être plus léger en montagne. De 75 kilos en 2007, le coureur de la Team Sky est passé à 71 kg en 2012, année où il a très largement contribué à la victoire de Bradley Wiggins sur le Tour de France, puis à 67,5 kg en 2015.
La perte de poids ne s’arrête pas là pour Chris Froome. Comme l’a révélé El Pais, le triple vainqueur du Tour de France peut perdre jusqu’à deux kilos supplémentaire sur une étape de montagne en ne s’hydratant pas correctement. C’est Roger Palfreeman, le médecin de la Team Sky en 2016 qui a révélé cette information: « Chris peut perdre jusqu’à deux kilos en quelques heures sur une étape de montagne. C’est une déshydratation contrôlée qui permet ceci. » Selon Palfreeman, en pesant 67 kg, Chris Froome peut produire un effort à 6,25 watt/kg et peut passer à 6,45 watt/kg avec deux kilos de moins. En étant plus léger, le Britannique grimpe donc plus vite. Il met cependant en garde à ne pas pousser la déshydratation trop loin au risque de voir ses performances diminuées, c’est pourquoi « tout doit être contrôler » ajoute le médecin.
Le physiologiste Iñigo Mujika s’est prêté à l’expérience et modère les propos de Palfreeman: « Dans cette étude, j’étais participant et chercheur à la fois. Je me souviens bien de ce que l’on ressent, quand je me suis déshydraté volontairement, je me suis senti très léger au début de l’ascension et je pensais que ce serait facile mais tout d’un coup, boom! Vous avez des problèmes de thermorégulation. A l’inverse, quand j’étais bien hydraté, la fatigue est venue beaucoup plus progressivement. »
C’est un peu tout et n’importe quoi; on a eu « ce qu’un président ne devrait pas dire », et là, c’est « ce qu’un médecin ne devrait pas dire »…Depuis au moins quarante ans, depuis les premières boissons de l’effort en vente dans le commerce ( XL1, Askar,etc…) la diététique et la médecine sportive dignes de ce nom rappellent l’importance de l’hydratation à l’effort . La diminution de poids corporel liée à la déshydratation amène une diminution de la performance …Risques de malaise, évanouissement, insolation et même la mort comme dans de nombreux faits divers . En fait, en rapportant les propos de ces apprentis sorciers vous mettez les pieds dans le plat des régimes et des préparations, celui aussi du dopage qui sont la première plaie du sport et du cyclisme professionnel …En fait, la grande marmite d’un sale ragoût. Faut-il rappeler les confidences d’Hamilton, équipier d’Amstrong, pour qui la faim ( et non les moyens !) a été sa principale difficulté à vélo ?…Avec Aicar, glucocorticoides,etc…il est bien évident que l’on peut perdre du poids corporel, accepter une déshydratation relative et augmenter la puissance, bien entendu….Ces personnes autour de Sky ont davantage tendance à parler, il est bien de rapporter leurs propos, mais il serait bon d’interroger ces opinions, sans apporter forcément de commentaires ….Il est toujours bon que le lecteur ne puisse pas être tenté de prendre des vessies pour des lanternes !
N e pas picoler ok . Mais s’empêcher de s ‘hydrater chez un champion cycliste semble absurde voire dangereux pour son équilibre psychique . Peut être que cela explique la prise de tramadol et de séroplex chez les sportifs non pas pour être déshydrater mais pour ne plus être inhibé et prendre des risques . Et avec de l’asthme c’est le pied .