Ne vous y trompez pas
Sombre est Doha
La petite reine en burqa
Jeune fille de 1800
Du Baron Drais marchant
Fraichement arrivée
S’en allait se promener
Dans les rues du monde ouvert
À la draisienne très fière
De rouler guidon au vent
Faisant son sage Printemps
Quand lui tomba dessus
Une entrave descendue
Des sept cieux coraniques
Aux ténèbres islamiques
Qui la cadenassa sur place
Lui ôta tout son espace
Qui ne fut jamais plus libre
En la privant de sa fibre
La liberté originelle
Aux deux roues providentielles
Emprisonnée sous un voile
Champion du monde des zoïles
En hommage au poète qatarien, Mohammed al-Ajami, condamné à 15 ans de prison à Doha pour avoir écrit un poème « poème du jardin » lors du Printemps arabe en 2011 qui rendait hommage à la révolution tunisienne et qui incitait à renverser le régime en place au Qatar.
La foi conduit les hommes à la souffrance et les femmes dans des isoloirs portatifs, pas pratique pour chevaucher sa petite reine .
« La petite reine en Burqa un papillon dans ses rayons de retour du bal des musettes a Paris puis à Tours présenta rustine sa copine a papa maman.
Papa dit a rustine Va mettre ton vélo au chaud et pense a prendre du pain chez Dumoulin » .
C’est bien de ne pas rester indifférent …La petite reine en burka, c’est vraiment pas le paradis !…Mieux vaut assister à des parties de Jambes en l’air ! Ou à celles de Jambes à l’air, lorsque le tour y passe , comme en 1962…ou y arrive, avec la mémorable échappée de Roger Pingeon, sur cette route de Jambes, dans le tour 1967…