Pelayo Sanchez devant Julian Alaphilippe sur la 6e étape du Tour d’Italie

1. J. Alaphilippe de retour à un très haut niveau, sans doute à son meilleur depuis sa chute de Liège il y a deux ans. Comme point notable de la performance, observons aussi cette qualité première du champion, son absence d’amertume et sa grande sportivité à l’égard de ses deux compagnons d’échappée, dont le vainqueur, P. Sanchez de la Movistar, incontestable vainqueur du sprint à trois…
   Etonnement peut-être devant la victoire du moins connu des trois concurrents du sprint, mais il nous revient alors en mémoire la première victoire de P. Sanchez en début de saison dans une manche du Trophée de Majorque où il s’imposa également dans un sprint en petit groupe, après avoir manoeuvré très habilement, comme il le fit ici en emboitant le pas de J.Alaphilippe, peut-être conseillé par J. Roelants, l’ancien sprinteur belge à la voiture Movistar… Un peu trop à l’arrache sur un développement devenu trop lourd, le français se fait déborder par la fraicheur et la meilleure vélocité de l’espagnol…
   L’ étape fut très animée de bout en bout avec Alaphilippe à l’attaque dès les premiers kilomètres, à l’avant au passage à Volterra ou à l’initiative du coup décisif, autant d’efforts qu’il paya sans doute dans ce sprint, d’autant plus que la fin d’étape s’avérait très indécise, car tous s’y étaient mis pour revenir sur l’avant : UAE, les indispensables Inéos, et même R. Bardet, on ne sait trop pour qui… Inéos avec Sheffield impressionnant, pour Narvaez peut-être, ce point à cette heure assez mal éclairci; en tous cas pour le bonheur de T. Pogacar qui put ainsi conserver son maillot sans trop de difficultés face à la menace de L. Plapp qui était échappé …

2. Oui c est vrai Bardet pour faire voir qu il était là nul alors qu il fasse cela dans les montagnes et on verra.

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