Go Go Go ! Disait John Degenkolb
Les caméras GoPro ont la cote chez les professionnels autant que chez les amateurs. Elles ont une double utilité. Filmer la course de l’intérieur pour les uns et pour les autres filmer l’animal en train de les courser ! Il y en a même qui n’ont pas le temps de les voir leur foncer dessus. Comme dans cette vidéo où un cycliste se fait faucher par un kangourou.
Entre l’homme et l’animal
La chanson de Pierre-Noël Dupré, « le cha-cha-cha des thons » nous raconte qu’une bande de thon remontant la rivière, s’en aillaient gaiement… En Australie les kangourous abondent, sortent d’un peu partout et surgissent là où l’on ne les attend pas. Certains errent, vaquent ou flemmardent pendant que les autres mettent à terre des cyclistes. On les connait déjà en tant que boxeurs et ont plus d’un poing dans leur sac. Dans leur poche ventrale précisément. Les animaux font parfois irruption dans l’activité d’un homme. Quand elle est sportive cela peut être intéressant de se mesurer à eux dans un sprint face à une autruche ou un ours !
À méditer en pédalant
Retenons dans la perspective hasardeuse de ce duel, que la bonté de l’homme ne peut se manifester en toute pureté et en toute liberté de ceux qui ne représentent aucune force. Et que le véritable test moral de l’humanité (le plus radical, qui se situe à un niveau si profond qu’il échappe à notre regard), ce sont ses relations avec ceux qui sont à sa merci : les animaux. Et c’est ici que s’est produite la faillite fondamentale de l’homme, si fondamentale que toutes les autres en découlent. Propos de Milan Kundera dans « L’insoutenable légèreté de l’être »
Souhaitons aux coureurs du Tour Down Under de ne pas connaitre la mésaventure de ce cycliste malchanceux qui aura pu malgré sa chute immortaliser cette belle rencontre latérale avec ce macropode.
Les organisateurs du tour down Under pourraient organiser une réunion des kangourous afin de leur expliquer notre code de la route ? Les images de cette chute sont impressionnantes. Comparé au nombre de chutes occasionnées notamment par les autos, ce genre d’accident est très rare…Il y a bien sûr les chiens, mais très souvent, c’est à cause de leurs maitres qui sont mal soignés…Il est vrai que certaines espèces peuvent proliférer… mais rien à voir avec la nôtre ! C’est un lieu commun de dire que les animaux sont bien plus respectueux de notre espace que nous le sommes d’eux en général ! Dans un premier temps et dans le cadre d’un programme présidentiel de préservation de la planète, je proposerais volontiers aux animaux une plus grande liberté d’expression vis à vis de certaines variétés de l’espèce humaine, notamment les fauves et les requins !