Romain Bardet est dans le rythme. Le Français a terminé la 17e étape du Tour de France disputée entre Berne et Finhaut Emosson à la treizième place, quelques hectomètres derrière Adam Yates. Le grimpeur tricolore a réalisé la bonne opération du jour puisqu’il a repris du temps au Néerlandais Bauke Mollema, deuxième du général le matin même.
Romain Bardet : « on a vraiment empoché du temps dans les derniers kilomètres ».
Nairo Quintana, encore une fois à la peine ce mercredi a conservé sa quatrième place au classement général mais voit revenir Romain Bardet, désormais à moins d’une minute de lui. Le Français, très en jambe en cette dernière semaine du Tour de France 2016 avait prévu d’attaquer lors des derniers kilomètres de l’ascension sachant que la décision allait se faire à ce moment là : « La montée finale me correspondait bien. J’avais décidé de porter mon effort dans le dernier kilomètre. Je savais que c’était là que la décision allait se faire. J’ai géré la montée de façon optimale. Avec Adam Yates, on a vraiment empoché du temps dans les derniers kilomètres ».
Romain Bardet : « Tirer les marrons du feu »
Jeudi est une autre étape importante pour le coureur de l’équipe AG2R La Mondiale, à savoir un contre-la-montre individuel en côte qui à priori lui correspond plutôt bien entre Sallanches et Megève : « Jeudi, c’est un chrono qui me plaît, j’adore la côte de Domancy. C’est une vraie montée de col. C’est un chrono dans lequel on a vraiment envie de se faire plaisir. Pour le final, je ne tire pas de plan sur la comète. On voit qu’il y a pas mal de mouvement. Je serai là pour essayer de tirer les marrons du feu. »
Il a raison de ne pas s’enflammer ; jusque-là, ceux qui ont attaqué se sont retrouvés marrons , et en plus certains commencent à être cuits . Il pourra alors en profiter pour leur faire la peau ! Je ne parle pas de ceux qui sont complètement cramés . A noter qu’il y a de fortes chaleurs sur ce tour et les coureurs n’ont pas eu le temps de souffler ; ceux qui brûlaient d’attaquer et qui ont vécus le brasier d’Andorre mirent plusieurs jours pour s’en remettre ; certains se sont même couchés définitivement. Il fallait voir ! Boire aussi ! S’en sortir avec un pinot n’était qu’illusion ! Bardet a bien fait de rester dans l’ombre quitte à passer pour un bidon .On vit Mermoz qui était loin de voler réussir malgré tout à lui en passer quelques uns ! La tente est bien la meilleure solution, au lieu de se mettre en quatre faire au feu et de faire feu de tout bois !