Le Tour de France prend un peu de hauteur aujourd’hui en Limoges et Le Lioran. Assez pour voir les favoris se mettre quelques banderilles ? Probablement pas. Mais il faudra être vigilant pour Romain Bardet qui a fait du classement général son grand objectif. Pas question de perdre du temps sur une étape de plus de 200 kilomètres avec plusieurs ascensions.
Romain Bardet et Le Lioran, une symbolique
Tout se passe pour le mieux pour Romain Bardet en ce début de Tour de France. Les pièges ont été évités et le coureur de la formation AG2R La Mondiale aborde la première étape difficile dans les meilleures dispositions possibles. D’autant plus que cette 5e étape entre Limoges et Le Lioran aura une saveur particulière pour lui… « L’Auvergne se rapproche. Le Lioran est ma région de coeur. J’ai toutes mes origines paternelles dans le Cantal. L’étape passe à dix kilomètres du lieu de résidence de ma grand-mère, ce sont donc des routes que je connais bien », a-t-il dit.
Bardet, pas convaincu d’une bagarre entre favoris
« Tout le monde attend cette étape avec impatience car elle propose les premières petites ascensions. C’est une belle mise en bouche, même s’il n’y a rien de comparable avec ce qui nous attend dans les Pyrénées et les Alpes. Personne ne voudra perdre de temps, c’est sur », a-t-il continué avant d’apporter une légère nuance : « De là à ce qu’un favori se découvre, je ne suis pas convaincu… » Si le parcours casse-pattes se prête aux offensives, il est vrai que les différents favoris et outsiders dont fait partie Romain Bardet ne prendront que très peu de risques et auront comme but, avant tout, de ne perdre de temps sur personne.
Alaphilippe, le favori de Romain Bardet
« Je pense que l’étape sera assez ouverte. Les puncheurs, capables de bien monter et de bien descendre, devraient être avantagés. Julian Alaphilippe m’apparait comme le grand favori, de même que Dan Martin. Sagan peut également passer dans un bon jour. C’est de la moyenne montagne, tortueuse. Un parcours avec peu de visibilité, où de petites routes aux revêtements parfois hasardeux s’enchaînent », a conclu Bardet.