Simon fourcade se serait bien passé d’une altercation survenue pendant un entraînement en ski-roues cette semaine. Le biathlète perpignanais âgé de 33 ans a sur l’une de ses étagères le trophée de la colère pour avoir reçu, un coup de boule !
Simon Fourcade raconte son agression sur son compte facebook
Coup de gueule pour un coup de boule !
Il y a deux ans, presque jour pour jour, je me faisais renverser par un automobiliste qui, par la suite, me menaçait avec une hache après que je lui ai manifesté mon mécontentement d’avoir terminé, par sa faute, dans le bas côté… Hier, c’est un coup de boule que j’ai pris en pleine tronche pour avoir manifesté mon mécontentement à un automobiliste qui nous a rasé, moi et 2 amis, à 30cm, lors d’une séance de ski roues, afin de nous faire comprendre qu’on avait rien à faire sur SA route!
Moi qui croyais que la voie publique se devait d’être partagée entre les différents usagers, je suis con aussi.
Alors que nous abordions une belle et large ligne droite, en file indienne, serrés sur le côté droit de la route et sans aucune voiture arrivant sur la voie d’en face, un conducteur au volant d’un pick-up n’a rien trouvé de mieux à faire que de klaxonner comme un idiot et de nous raser de près. De très près. De tellement près que mon bâton a malencontreusement heurté la carrosserie de son véhicule.
Le 4×4 stoppa alors brusquement sa course quelques dizaines de mètres plus loin et nous vîmes descendre du véhicule, un énervé trapu, d’1m70 pour 85kg, qui semblait très peu ouvert au dialogue…
Quelle ne fut pas ma surprise de l’entendre beugler que nous étions, nous, skieurs à roulettes, ainsi que tous ces « enculés de cyclistes » de véritables dangers publics pendant que son véhicule était là, sans warning, stoppé au beau milieu de la départementale 25 entre Prémanon et Lamoura (Pour ceux qui ne connaissent pas, il s’agit d’une portion de route limité à 140km/h entre 17h00 et 18h30 semble t il, tant les véhicules croisés semblaient ignorer que la limitation de vitesse y est habituellement de 90. Mais bon, passons)
Le ton est assez vite monté entre moi et mon nouvel ami et alors que nous discutions tranquillement à grands coups de « connard », « tête de nœud » (oui, oui, le « tête de noeud » n’est pas de moi mais il a bien été prononcé) et autres politesses du genre, il m’a décroché un coup de tête, pas très puissant mais bien placé.
Je lui aurais bien décroché à mon tour mon ski roues entre les dents si mon collègue Bertrand n’avait pas été là pour s’interposer mais peut être en était-il mieux ainsi. La violence ne résout rien, paraît il… Et puis, avec le recul, il était quand même costaud le client. Je pense que même avec mon ski roues en travers la bouche, il aurait encore été capable de remuer…
La conversation a alors continué quelques secondes sur les mêmes bases que ce quelle avait commencé avant que chacun ne reprenne sa route, lui dans son pick-up, nous sur nos skis roues.
Voici donc un cas de plus à ajouter à la longue série d’incivilités envers les usagers de la route les plus vulnérables. Désolé de faire mon Calimero mais faut dire que jusqu’à présent, je n’ai jamais vu un cycliste écraser une voiture…
Certains ont eu beaucoup moins de chance que moi, à l’image de ma collègue Anaïs Chevalier qui se retrouve avec une clavicule cassée après avoir été renversé par une voiture ou, pire encore, avec tous ceux qui ne s’en sont jamais relevés.
Moi je me demande toujours ce que les autorités attendent pour prendre des mesures sérieuses et concrètes… Des solutions existent : sensibilisation, répression, sanction voire même délation (habituellement je ne suis pas pour balancer mon prochain mais si, dans ce cas précis, ça avait le mérite d’en calmer certains, ça serait déjà une bonne chose) alors il serait peut être temps de s’y mettre !!
Et la prochaine fois que vous vous retrouverez ralenti par un cycliste, posez vous la question de savoir si vous doubleriez de la meme manière, inconsciemment, sans visibilité, en le serrant de près, … si il s’agissait d’un tracteur ou un engin de chantier qui ne dépasse que rarement la vitesse d un vélo.
En attendant, moi, j’ai mal au nez…
En ski-roues ou à vélo, même combat, revenir en bon état
Martin Fourcade, le frère de Simon, et Thibaut Pinot sont amis dans la vie et en connaissent un rayon sur la sécurité routière. Martin tout comme son frère emprunte régulièrement la route pour s’entraîner en ski-roues et à vélo pour parfaire leur préparation. Thibaut, lui, est toute l’année sur l’asphalte et partage avec son pote au fusil en bandoulière leur passion pour le biathlon et le cyclisme. Quant à Simon qui est un coureur de très bon niveau, est revenu de son entraînement avec du flair biaisé. Des amateurs ou des professionnels de la petite reine ne reviennent pas de leur sortie, à cause de cons qui n’ont pas senti que la mort doit être placée à bonne distance pour qu’elle ne tue pas.
https://twitter.com/lachainelequipe/status/868061639290912770
Les trois sportifs français de la journée : @martinfkde, @TessaWorley et @ThibautPinot.
Désolé @ArthurVichot pic.twitter.com/ik5ZOE9GOK
— Alexandre Philippon (@alexfeel) February 16, 2017
Un fou n’est pas obligatoirement dangereux . là on a la description davantage d’ un con . Un gros con pathologie non répertoriée dans le vidal médical .
Hélas je viens d’apprendre la mort de Grégoire Somogyi coureur de dn1 44 ans happé par un poids lourd à un rond point . Encore un cycliste qui devait gêner les quatre roues .
Tourmalet peut étre qu’un Con ne pense pas étre comme on dit chez nous un »FADA »…….!
Et un Fada ne se sent pas spécialement plus con que les autres……..!