La première étape du Tour de l’Algarve 2025 a été annulée en raison d’une erreur de signalisation dans le dernier kilomètre. Alors qu’un sprint massif se préparait, une mauvaise indication a conduit une partie du peloton sur une route parallèle à l’arrivée, semant la confusion. Seul un petit groupe, incluant Filippo Ganna (INEOS Grenadiers), a suivi le bon tracé. Face à cette situation dangereuse, les organisateurs ont pris la décision d’annuler l’étape, une première dans l’histoire de la course. Malgré ce cafouillage général, aucune chute n’a été à déplorer.
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Le Tour de l’Algarve 2025 a connu un début chaotique ce mercredi, avec une première étape entre Portimão et Lagos (192,2 km) marquée par une erreur d’aiguillage dans le final. Filippo Ganna (INEOS Grenadiers) a franchi la ligne en tête, mais l’étape a finalement été annulée en raison du cafouillage général.
Alors qu’un sprint massif était attendu, une mauvaise signalisation à l’entrée du dernier kilomètre a plongé la course dans la confusion. La voiture des commissaires, censée emprunter une déviation, a entraîné la majorité du peloton sur une route parallèle à celle de l’arrivée. Seul un petit groupe de coureurs, dont Ganna, a suivi le bon tracé.
Face à cette situation inédite, les organisateurs ont décidé d’annuler l’étape. « C’était une situation dangereuse, nous n’avions pas d’autre choix », ont-ils justifié. Miracle du jour : aucune chute n’est à déplorer malgré la présence de spectateurs sur la trajectoire du peloton égaré.
Jusque-là, la journée s’était déroulée sans encombre sous un soleil radieux. Après plusieurs tentatives d’échappée, un groupe de huit coureurs s’était détaché, animé notamment par Gonçalo Oliveira (Anicolor-Tien) et Germán Tivani (Aviludo-Louletano). Le peloton, contrôlé par Lotto et Intermarché-Wanty, a maintenu un écart raisonnable avant de tout ramener à 23 km du but.
Tout semblait alors en place pour une explication entre sprinteurs… jusqu’à ce que la signalisation défaillante bouleverse le scénario. Romain Grégoire (Groupama-FDJ) et Jan Christen (UAE Team Emirates) ont franchi la ligne derrière Ganna, mais sans réelle signification sportive.
Cet incident relance le débat sur la sécurité en course et place les organisateurs sous pression avant la deuxième étape.
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Image pour film burlesque, ce peloton qui sprinte dans le dos des spectateurs. Il n’y a pas d’accident, heureusement, car ce qui ressemble à un gag aurait pu se conclure de la pire des façons. Ce début de saison ne manque pas de situations mettant forcément en cause différents acteurs, en premier lieu l’UCI, les commissaires ou les organisateurs… Ici, c’est un sommet dans le ridicule , mais avec cela il y a d’autres situations bien curieuses, comme ces équipes qui quittent la course à Bessèges, le ralentisseur à 100 m et la chute à l’arrivée d’Arles au Tour de Provence, une étape neutralisée et réduite à ses cinq derniers kilomètres à l’Alula Tour… Incapacités ou incompétences à l’épreuve du réel …