Marijn van den Berg, le jeune sprinteur néerlandais de 25 ans de l’équipe EF Education-EasyPost, ne prendra pas le départ de la 10e étape du Tour de France ce lundi 14 juillet. Victime d’une chute spectaculaire dès la première étape, il n’a jamais pu récupérer pleinement de ses blessures. Son abandon marque le dixième de cette édition 2025.
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Une chute précoce aux conséquences persistantes
L’accident est survenu dans le final de la première étape, à seulement quatre kilomètres de l’arrivée à Lille. Alors qu’il était idéalement positionné pour disputer un sprint dans le groupe de tête, Marijn van den Berg a lourdement chuté. Il a atterri sur la hanche et l’épaule, subissant également une entaille au mollet. Malgré des examens à l’hôpital qui n’avaient révélé aucune fracture, le coureur de De Meern a décidé de poursuivre l’aventure, espérant une amélioration.
Neuf jours de souffrance avant l’abandon
Malgré sa détermination, les neuf jours de course qui ont suivi se sont transformés en un véritable calvaire pour le sprinteur. Incapable de retrouver ses sensations, il a souvent franchi la ligne d’arrivée en queue de peloton, loin des positions qu’il affectionne. « Merde, » avait-il réagi après la première étape, exprimant sa frustration d’avoir manqué une opportunité de sprint et la douleur persistante.
Son équipe, EF Education-EasyPost, a officialisé son retrait via un communiqué : « Marijn van den Berg ne prendra pas le départ de la dixième étape en raison des blessures persistantes qu’il a subies lors de la première étape. Marijn rentrera chez lui pour se reposer et récupérer. Nous lui souhaitons un prompt rétablissement. »
Un rêve de sprint brisé
La chute de Marijn van den Berg est d’autant plus frustrante qu’elle est intervenue dans un contexte favorable. Peu de sprinteurs purs étaient encore présents dans le groupe de tête, offrant une opportunité unique au Néerlandais, qui excelle dans les sprints en petit comité. « L’objectif était d’arriver ici dans un petit groupe, car c’est ce qui me convient le mieux. Je ne suis pas vraiment un sprinteur de masse, mais dans un petit groupe, je suis rapide. J’aurais pu faire une belle place, je pense » avait-il confié, lucide sur l’occasion manquée.
Cet abandon s’ajoute à ceux de Filippo Ganna et Stefan Bissegger, également victimes de chutes dès le premier jour, soulignant la rudesse de ce début de Tour. Pour Marijn van den Berg, l’heure est désormais au repos et à la récupération, avec l’espoir de revenir plus fort.
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