Préparez-vous pour la 88ème édition du Tour de Suisse 2025, du 15 au 22 juin ! Plongez au cœur du parcours varié et exigeant qui attend les coureurs : 8 étapes intenses, plus de 1300 km et 20 000 m de dénivelé positif. De l’étape d’ouverture vallonnée à Küssnacht au contre-la-montre final décisif à Stockhütte, en passant par l’étape reine alpine avec les cols du Julier et du San Bernardino, et une arrivée inédite en Italie, cette édition promet du grand spectacle. Analyse des profils, des ascensions clés et des opportunités pour grimpeurs, puncheurs et sprinteurs. Votre guide complet pour ne rien manquer de cette course incontournable de préparation au Tour de France !
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Le Tour de Suisse 2025 s’annonce comme un véritable laboratoire pour le Tour de France, avec un plateau exceptionnel et un parcours redoutablement équilibré. Qui succédera à Adam Yates au palmarès ? Réponse le 22 juin à Stockhütte !
Le prcours du Tour de Suisse 2025 : Un défi de chaque jour
Le départ sera donné à Küssnacht le 15 juin, tandis que l’arrivée finale se jugera à Stockhütte le 22 juin, après un contre-la-montre individuel en côte qui pourrait être décisif. Les organisateurs ont concocté un tracé dynamique, privilégiant les ascensions courtes et raides, qui garantiront un spectacle constant.
Les Moments Clés : Étapes de montagne décisives : Les 4ème et 5ème étapes, avec leurs cols alpins, s’annoncent cruciales pour le classement général. Arrivée inédite en Italie : La 4ème étape marquera une première avec une arrivée transfrontalière à Piuro, en Valchiavenna. Contre-la-montre final : Le dernier jour, un effort solitaire en côte de 10,1 km jusqu’à Stockhütte promet un dénouement haletant.
La carte du parcours du Tour de Suisse 2025
Les profils des étapes du Tour de Suisse 2025
Étape 1 : Dimanche 15 juin – Küssnacht > Küssnacht (129,4 km | 1 939 m D+)
L’édition 2025 déroge à la tradition du prologue. Cette première étape en circuit autour du Rigi, avec plusieurs passages sur la ligne d’arrivée, offrira un spectacle immédiat. L’ascension du Michaelskreuz (3,8 km à 9,1%) à 14 km du but pourrait déjà écrémer le peloton et révéler les premiers prétendants au général. Une étape explosive pour débuter.
Étape 2 : Lundi 16 juin – Aarau > Schwarzsee (177 km | 2 704 m D+)
Au départ d’Aarau, cette étape vallonnée présente des difficultés concentrées dans sa seconde moitié. Avec 2 700 mètres de dénivelé et une montée finale de 4,9 km à 3,3 % vers Schwarzsee, elle favorisera les sprinteurs résistants ou les puncheurs audacieux. Le final est propice aux attaques.
Étape 3 : Mardi 17 juin – Aarau > Heiden (195,6 km | 2 928 m D+)
Bien qu’elle puisse paraître une étape de transition sur le papier, cette journée de 195,6 km vers Heiden cache près de 3 000 mètres de dénivelé. Les 20 derniers kilomètres en Appenzellerland, jalonnés de montées et descentes, promettent un final exigeant. Un groupe réduit de puncheurs devrait se disputer la victoire.
Étape 4 : Mercredi 18 juin – Heiden > Piuro (Valchiavenna) (193,2 km | 3 067 m D+)
Première confrontation avec la haute montagne alpine, cette étape verra le peloton franchir le col du Splügen (2 113 m). Une ascension de 35 km, dont les 8,8 derniers à 7,4 %, offrira une opportunité majeure aux grimpeurs. L’arrivée à Piuro, en Italie, marquera une incursion historique en Lombardie. Cette étape pourrait définir les forces en présence pour le général.
Étape 5 : Jeudi 19 juin – La Punt > Santa Maria in Calanca (183,5 km | 3 620 m D+)
Considérée comme l’étape reine, elle concentre les plus grands défis de ce Tour de Suisse. Après le Julierpass (2 284 m), point culminant de la course, et le San Bernardino (2 067 m), les coureurs affronteront la difficile montée finale vers Santa Maria in Calanca (6,4 km à 9,5%). Une double ascension qui mettra à l’épreuve l’endurance des leaders.
Étape 6 : Vendredi 20 juin – Coire > Neuhausen am Rheinfall (186,7 km | 2 391 m D+)
Après les montagnes, cette étape pourrait sourire aux sprinteurs, malgré près de 2 400 mètres de dénivelé. Les difficultés (Wildhaus, Hemberg) sont éloignées de l’arrivée. Le final, avec une légère montée jusqu’à la flamme rouge, pourrait favoriser un sprint massif ou une échappée audacieuse.
Étape 7 : Samedi 21 juin – Neuhausen am Rheinfall > Emmetten (207,3 km | 3 190 m D+)
La plus longue étape de la semaine, avec ses 207,3 km, offre une dernière chance aux attaquants avant le chrono final. Le parcours accidenté, avec des ascensions comme le Bürgenstock (5,5 km à 7,8 %) et la montée finale d’Emmetten (3,1 km à 8,9 %), conviendra aux puncheurs et aux coureurs cherchant à grappiller des secondes.
Étape 8 : Dimanche 22 juin – Beckenried > Stockhütte (10,1 km | 834 m D+) (Contre-la-montre individuel)
Ce contre-la-montre en côte de 10,1 km sera l’ultime juge de paix. Avec 834 mètres de dénivelé et des pentes moyennes de 9 % sur les derniers kilomètres, il promet un duel sans merci pour le maillot jaune. Un effort solitaire exigeant qui consacrera le plus complet des grimpeurs-rouleurs.
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