Ce samedi 30 juillet se déroulera la Clasica San Sebastian, seule classique espagnole inscrite au calendrier WorldTour. Le parcours de cette 42e édition fera exactement 224,8 kilomètres et comportera un nombre conséquent de difficultés dont six répertoriées, avec notamment le fameux Jaizkibel.
Le Tour de France s’est seulement achevé depuis quelques jours, mais c’est déjà l’heure d’une nouvelle épreuve WorldTour avec la Clasica San Sebastian. Disputée dans le Pays Basque, cette course d’un jour présente un profil très vallonné, clairement favorable aux puncheurs-grimpeurs. Dans la première partie de course, en un peu plus de 100 kilomètres, il y aura surtout trois difficultés principales : Azkarate (4,2 à 7,3%), Urraki (8,6 à 6,9%) et Alkiza (4,4 km à 6,2%). Mais ce n’est que l’entrée en matière.
Un final sélectif sur la Clasica San Sebastian
Les choses véritablement sérieuses commenceront à partir de 70 kilomètres de l’arrivée. Ce sera alors le moment d’aborder l’ascension de Jaizkibel, la plus réputée de l’épreuve, mais pas la plus difficile malgré ses 7,9 km à 5,6%. Avec très peu de transition, il faudra enchaîner par Erlaitz (3,8 km à 10,6%). De quoi s’attendre forcément à une sélection dans le peloton. A un peu plus de 40 kilomètres de l’arrivée, ils risquent d’être plus très nombreux à prétendre à la victoire. Et après une portion plate, la décision a une grande probabilité de se réaliser dans la montée de Murgil-Tontorra (2,1 km à 10,1%). Au sommet, il n’y aura plus que 8 kilomètres à parcourir dont une partie en descente pour rallier Donostia.