L’étape de moyenne montagne d’hier (mercredi) a permis aux coureurs susceptibles de figurer à une bonne place au classement général d’évaluer leur condition. Parmi eux figure le Français Warren Barguil (Giant-Alpecin). Le Breton, qui s’est hissé sur la 3e marche du podium final du Tour de Suisse, a prouvé être au niveau. Il a terminé dans le groupe des favoris à 5’07″ du vainqueur et nouveau maillot jaune, Greg Van Avermaet (BMC Racing Team), en compagnie de Chris Froome (Team Sky) et Nairo Quintana (Movistar).
Warren Barguil, prêt à en découdre
« Ça ne fait que commencer. Trois semaines, c’est long. L’an passé, j’ai craqué en troisième semaine, à quatre jours de l’arrivée à Paris. Cette année, j’ai abordé la course dans des conditions différentes. Je suis peut-être un peu moins bien, mais plus frais. J’espère que cela fera la différence sur la fin », dit-il, lorsqu’il évoque ce début de Tour de France. « L’année dernière, je ne sentais pas mes jambes lors des premières étapes, mais cela était peut-être dû à l’euphorie. Cette année, je n’ai pas forcément de mauvaises sentations, mais je ne suis pas au top non plus. On verra bien comment cela se passe dans les Pyrénées. J’ai déjà hâte d’y être. »
Barguil : « C’est usant toute la journée pour tout le monde »
Warren Barguil est satisfait de la façon dont il a géré sa course d’hier, malgré la chaleur. « Les Movistar ont démontré aujourd’hui qu’ils ont une très grosse équipe. Ils ont imposé un rythme élevé pour éviter d’avoir beaucoup de stress dans les descentes. C’était très bien joué. C’était une belle course, très usante toute la journée, très dur. On n’a pas eu beaucoup de plat. Parfois, ce genre d’étape est plus difficile qu’une étape de haute montagne. C’est usant toute la journée pour tout le monde. »