Malgré les rumeurs de l’arrivée d’Alberto Contador en 2017, le leader des courses à étapes, Bauke Mollema, a renouvelé son contrat avec son équipe actuelle Trek-Segafredo. C’est également le cas pour deux de ses coéquipiers présents à ses côtés sur le Tour de France : Gregory Rast et Markel Irizar.
Bauke Mollema a trouvé sa place
Arrivé en 2015, Bauke Mollema, 29 ans, a tout de suite trouvé sa place au sein de l’équipe Trek. Avec la retraite prématurée d’Andy Schleck, le groupe américain cherchait un nouveau leader pour les courses à étapes. Deuxième de Tirreno-Adriatico l’année de son arrivée, septième du Tour de France l’an passé, sixième de la Clasica San Sebastian ainsi que du Grand Prix de Québec et vainqueur du Tour d’Alberta et de la Japan Cup, le pari est réussi ! « Pour moi, c’était une décision facile de rester avec Trek-Segafredo. Je pense que c’est la bonne équipe pour me permettre continuer à m’améliorer en tant que coureur », a dit le coureur néerlandais.
Markel Irizar le fidèle gregario
A 36 ans, Markel Irizar en est à sa treizième saison professionnelle. Fidèle équipier tout au long de sa carrière, aussi bien sur les classiques que sur les courses à étapes, le coureur espagnol a eu très peu d’occasion de briller pour lui-même. En témoignent ses deux seules victoires qui se composent de la quatrième étape du Tour du Poitou Charentes en 2010 et le classement final en 2011 de la Ruta del Sol. « Après les classiques, Luca (Guercilena) m’a dit que l’équipe était satisfaite de mes performances et il m’a demandé si je voulais rester jusqu’à la fin de 2018. Bien sûr que je voulais, parce que j’aime le cyclisme, c’est ma passion », a-t-il déclaré.
Gregory Rast rêve de meilleurs résultats
Gregory Rast est un peu dans le même cas que Markel Irizar. A 36 ans, le coureur suisse n’a remporté que quatre victoires au cours de sa carrière. La plus belle restera sans doute son succès d’étape chez lui lors du Tour de Suisse 2013 en solitaire. « Je suis heureux de rester deux ans de plus avec l’équipe. Pour moi, la campagne des classiques a été décevante, donc je veux revenir et être mieux l’année prochaine. Quand vous voyez que, par exemple, Mathew Hayman peut gagner Paris-Roubaix, je pense que je peux être bon à nouveau et de travailler pour nos leaders », a déclaré Rast. Et il peut y croire. En 2011, il s’était classé quatrième de l’Enfer du Nord…
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