À l’issue de la course en ligne Elite Hommes des championnats du monde de cyclisme sur route 2024, Thomas Voeckler est revenu sur la course de la sélection française à Zurich. Marqué par l’abandon de son leader Julian Alaphilippe, le sélectionneur de l’équipe de France à tenté de remobiliser ses troupes en donnant à Romain Bardet, le rôle de leader.
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10e de la course, Romain Bardet a conclu ses derniers championnats du monde par un second top 10 dans l’épreuve après sa deuxième place en 2018. Une position qu’il doit au remaniement stratégique opéré par Thomas Voeckler après la chute du leader, Julian ALaphilippe.
Si Bardet semblait en très bonne forme ce dimanche 29 septembre, Julian Alaphilippe était le coureur protégé de la sélection française. Thomas Voeckler le confiait à l’arrivée qu’avec « l’état de forme actuel, le niveau qu’il a retrouvé, le circuit », la course pouvait parfaitement lui convenir. Toutefois, sa chute après 35 km de course aura été « une très grosse perte » pour le sélectionneur des bleus qui aura dû modifier ses plans pour la course.
Une stratégie revue après la perte d’Alaphilippe
Initialement, Alaphilippe devait être la dernière pièce d’une stratégie bien préparée ou chacun avait un rôle à jouer. Son abandon a rebattu les cartes, permettant à des coureurs comme Bardet et Gaudu de jouer leur carte personnelle dans le final.
Le sélectionneur des bleus aura revu sa stratégie après la chute de son leader : « Les coureurs je leur demande de savoir s’adapter selon le scénario. Ensuite (après l’abandon d’Alaphilippe), j’ai ordonné à Romain (Bardet) de prendre la place de Julian alors qu’il était prévu un peu avant. Ensuite, Pavel faisait partie des coureurs qui devaient anticiper avant que les gros ne mettent en route. Ensuite on a joué derrière, on avait tout le collectif qui était encore là alors qu’il y avait des attaques successives. »
Avec la 10e place de Bardet, un David Gaudu dans le match face aux meilleurs et un Pavel Sivakov qui aura accompagné Pogacar sur plusieurs kilomètres, Voeckler se dit « fier de l’équipe, ça a été une course très très très dure. »
Thomas Voeckler veut relativiser au sujet d’Alaphilippe
Je suis arrivé sur place une vingtaine de secondes après la chute, le médecin est arrivé en même temps. Julian n’a pas perdu connaissance, il m’a tout de suite dit « j’ai mal à l’épaule ». Rapidement transporté à l’hôpital pour des examens complémentaires, le français était de retour à l’hôtel avant la fin de la course. Une chute sans conséquence sur sa santé. Thomas Voeckler, bien que touché par la chute de Julian à voulu relativiser : « Est-ce qu’on pouvait faire quelque chose avec Julian face à Pogacar ? Ce n’est pas ce que je dis, mais quand Julian abandonne au bout de 35 km, on se dit que c’est pas top ».
En pensant au tragique épisode survenu dans la course juniors femmes, le vendéen a souhaité rappeler qu’il y a « des choses bien plus dramatiques dans la vie » que la chute du leader des bleus.
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T. Voeckler avait sans doute plein de plans, le plan A; , le plan B, etc…, et il y avait aussi ce plan UAE, incontournable et très simple.