Ils se sont détestés comme Bouhanni et Démare…

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TODAYCYCLING - Explication musclée en perspective... (Source : Tim de Waele)
TODAYCYCLING - Explication musclée en perspective... (Source : Tim de Waele)

Les abcès ? Il les crève. Bernard Bourreau n’est pas du genre à reculer devant le conflit. En même temps, avait-il vraiment le choix, étant donné la proximité des performances de ses deux meilleurs sprinteurs ?… Qu’importe. La semaine de farniente sous le soleil de plomb du désert attendra. Car c’est avec une Equipe de France scindée en deux que le sélectionneur a plié bagage : 2 leaders qui se détestent (Arnaud Démare et Nacer Bouhanni), 2 trains distincts (les FDJ William Bonnet, Yoann Offredo et Marc Sarreau pour Démare, et les Cofidis Geoffrey Soupe, Christophe Laporte et Cyril Lemoine pour Bouhanni), et un électron libre adaptable, Adrien Petit (Direct Energie), ex-équipier de Bouhanni chez Cofidis, et poisson-pilote de Démare sur le Championnat du Monde Espoirs 2011, qui avait consacré le Picard. Explication musclée en perspective pour la team de Bernard Bourreau aka Pascal le grand frère. Une situation qui n’a pourtant rien d’inédite. Retour (toute proportion gardée) sur ces duels entre équipiers qui ont forgé la légende du cyclisme.

Coppi-Bartali, neutralisation à Valkenburg

Un chien traverse la route du Giro. Gino Bartali frappe le sol. C’est l’acte de naissance d’une rivalité… sans rivale. 1940, Fausto Coppi est recruté par l’équipe Legnano en tant que gregario du grand Bartali, alors vainqueur de 2 Tour de France, 1 Giro, 1 Milan-San Remo et 2 Tour de Lombardie. En mars, sur la « Primavera », Fausto aide Gino a remporter la course, poursuivant toutes les échappées comme un mort de faim. Mais deux mois plus tard, sur le Tour d’Italie, c’est une autre histoire. Dans la 2e étape, Bartali se relève de sa rencontre fortuite avec le canidé, mais son hémorragie interne dans un genou le ralentit. Coppi lui, enchaîne les performances, Eberardo Pavesi, son Directeur Sportif, lui donne carte blanche. Celui qui deviendra le « Campionissimo », remporte la 11e étape à Modène avec près de 4 minutes d’avance. Il s’empare du Maillot Rose. Bartali est contraint de prêter allégeance au jeune prodige de 20 ans qui participe à son premier Giro ! Lors de la 17e étape, les deux rivaux s’échappent ensemble et se toisent dans les cols. A Bartali l’étape, à Coppi le Giro. Après la guerre, Fausto a filé chez Bianchi, mais la rivalité demeure. Bartali fait les poubelles de Coppi pour découvrir ses secrets, et guette de potentiels signes de faiblesse propices à une attaque, comme le gonflement d’une veine dans le creux du genou droit par exemple ! Bartali remporte le Tour d’Italie 46, pour 47s, Coppi l’emporte en 48 avec 1’43 d’avance. C’est justement en 1948 que le duel atteindra son paroxysme. Réunis sous les couleurs italiennes aux Championnats du Monde de Valkenburg, les deux larrons ne se quittent pas des yeux, préférant laisser filer plusieurs échappées plutôt que de précipiter la victoire de l’autre ! Ils finissent par se retirer de l’épreuve et sont suspendus deux mois par la fédération italienne. L’Italie est alors coupée en deux. Le nord, plus libéral, soutient le modernisme de Coppi, le sud, plus traditionnel, se range derrière le pieux Bartali. La rivalité s’atténuera avec le temps. En 1949, les deux coureurs font équipe sur le Tour de France qui consacrera Coppi. Bartali essaiera même d’enrôler Coppi en capitaine de route de la formation qu’il s’apprête à lancer : San Pellegrino. Tentative avortée par la mort du « Campionissimo », en 1960.

Ces deux là n’étaient jamais bien loin l’un de l’autre

Anquetil-Poulidor, un cadeau commun pour Rudi Altig

« Les deux hommes que j’admire le plus ? Le Général de Gaulle et Jacques Anquetil. Si je n’avais pas été coureur, j’aurais été anquetiliste ». La phrase est de… Raymond Poulidor. Pourtant, si les deux champions sont devenus amis après leurs carrières, la lutte a d’abord été particulièrement âpre. 1961, naissance d’une rivalité. Poulidor remporte Milan-San Remo et bat Jacques Anquetil dans la course de cote du Mont Faron, il s’impose comme un concurrent potentiel du Normand. Dans la foulée, il refuse de participer au Tour en tant qu’équipier du Normand ! En point d’orgue de cette rivalité, le duel épaule contre épaule de 2 km dans l’ascension du Puy de Dome sur le Tour de France 1964, dernière occasion pour le grimpeur Poulidor de dépasser le rouleur Anquetil au général, après un chassé-croisé acharné dans les Pyrénées. « Poupou » s’imposera au sommet, mais « Maître Jacques » gardera le Maillot Jaune pour 14s, avance qu’il accentuera dans le chrono final. Rebelote sur la dernière étape de Paris-Nice 1966, mais cette fois, tous les coups sont permis ! Les équipiers d’Anquetil multiplient les poussettes à l’encontre des équipiers de Poulidor, leader au général depuis le 1er chrono. Poulidor est isolé, Anquetil en profite pour s’envoler vers son 5e Paris-Nice. La rivalité a, depuis longtemps, dépassé le cadre sportif, elle divise les Français comme la rivalité Coppi-Bartali avait divisé les Italiens. là encore on retrouve un clivage modernité-tradition. Mais cela irrite sérieusement les autorités sportives. Car les deux coureurs vont devoir faire équipe sur les Championnats du Monde sur route 1966 en Allemagne ! Un sommet doit les réconcilier. Le plan est simple : jusqu’aux 3 derniers tours, ils s’engagent à livrer une course d’équipe, et ensuite, que le meilleur gagne ! Dernier tour. Les deux champions sont dans le groupe de tête, mais aucun ne veut prendre le risque de faciliter la victoire de l’autre, ils ralentissent. Derrière, le sprinter allemand Rudi Altig revient, et les cueille tous les deux. Anquetil et Poulidor font 2 et 3. Un sommet pour rien.

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Duel au sommet… du Puy de Dôme sur le Tour 1964

Hinault-Lemond, poker menteur à La Vie Claire

Bernard Tapie aime les affaires. Et Greg Lemond à tout d’une bonne affaire ! 1985, le coureur américain, Champion du Monde 1983 et meilleur jeune du Tour 1984, quitte la formation Renault de Cyrille Guimard et Laurent Fignon pour s’engager à La Vie Claire des deux « Bernard » : Tapie et Hinault. Si la cohabitation avec le quadruple vainqueur du Tour de France pose question, l’interrogation est réduite en cendres après le Giro 1985 dans lequel Lemond aide sans broncher le « Blaireau » à remporter son 3e Tour d’Italie. L’Américain lui, monte sur la boîte en prenant la 3e place. Mais parce que le Phénix renait toujours de ses cendres, c’est une autre limonade qui se profile à l’horizon du prochain Tour de France. Tapie connait le marketing, et il veut faire du Breton l’égal d’un Anquetil ou d’un Merckx en lui faisant remporter un 5e Tour. Le plan se déroule sans accroc jusqu’à l’étape de Luz-Ardiden. Au matin, Hinault est Maillot Jaune et Lemond est son dauphin. L’Américain a la giclette, le Français, beaucoup moins. le « Blaireau » flanche dans le Tourmalet, et Lemond reçoit la consigne de couper son effort dans l’Aubisque pour attendre son leader, contrairement au pacte qui aurait été passé, selon lequel, en cas de défaillance du Breton, il pourrait jouer sa carte personnelle. Hinault remporte le Tour, et les deux « Bernard » promettent à Lemond que l’équipe roulera pour lui sur prochain Tour de France. Oui mais voilà, en 1986, à l’issue des chronos de la première semaine et de son échappée sur la première étape pyrénéenne, Hinault pointe en tête avec plus de 5 minutes d’avance sur son coéquipier, et ne compte pas s’arrêter là. Il passe à nouveau à l’attaque dans l’étape de Superbagnère, où une terrible fringale fait fondre son avance comme neige au soleil. Pas découragé pour un sou, il réitère dans l’étape de Gap, où il est finalement rattrapé. Pour Lemond, la pilule ne passe pas, il reproche au Breton de lui compliquer la tâche et de ne pas respecter son engagement. Tapie déclare que les Alpes décideront du vainqueur. Le pacte vient officiellement de voler en éclats. Les Alpes ont tranché, Hinault arrive 3 minutes après son rival au sommet du Granon. Lemond devient le 1er Américain à remporter le Tour de France. Derrière leur arrivée victorieuse main dans la main à l’Alpe d’Huez, on devine sans mal le spectre de Bernard Tapie. Les apparences sont sauvées. Lemond gagnera deux autres Tour sous de nouvelles couleurs, Hinault, lui s’arrêtera là. Cessez le feu.

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Lemond contraint d’attendre Hinault vers Luz-Ardiden sur le Tour 1985

Leblanc-Virenque, le clan des Siciliens

« C’est par parce que la caméra arrive qu’il faut faire ton cinéma. Tu penses général, on n’est pas dans la même course, arrête ton cirque et tes polémiques de merde ». Cette sortie de Luc Leblanc à Richard Virenque remonte à l’étape des Arcs sur le Tour de France 1996. Ce dernier reprochait alors à son adversaire de ne pas prendre de relais dans l’échappée, qui se soldera par une victoire de… Leblanc. Elle en dit surtout long sur l’animosité entre les deux coureurs, qui remonte à leur collaboration chez Festina en 1994. Leblanc et Virenque avait d’ailleurs terminé respectivement 4e et 5e du Tour de cette même année : « J’avais aucune entente avec Richard Virenque. Il y avait toujours des polémiques, à cause des médias. C’était Richard Coeur de Lion, et moi j’étais une merde. Mais à limite je m’en contrefichais. Je n’ai jamais vendu mon âme au diable pour me faire de la notoriété » lâchait-il, incisif, dans Pédale! en 2013. Paroxysme de cette rivalité : le Championnat du Monde 1994 à Agrigente, en Sicile. L’Equipe de France part avec trois leaders supposés : Virenque, Leblanc, De Las Cuevas. Virenque avait ciblé cette course, mais Leblanc aussi, et 250 km plus loin c’est bien ce dernier qui revêtira le maillot arc-en-ciel grâce à une attaque de très loin ! Virenque l’a mauvaise et déclare avoir prévenu son coéquipier qu’il attaquerait dans la dernière portion difficile. « Agrigente comme n’importe quelle autre course difficile, ça ne se gagne jamais dans la dernière portion difficile. Ce qu’il fallait faire, c’est attaquer dans le facile pour vraiment les mettre dans le rouge. Très honnêtement, Richard m’a certainement parlé au pied de la bosse, mais je n’ai rien entendu » corrige Leblanc, toujours dans Pédale! La saison suivante, Leblanc part chez Polti, claquant au passage une 6e place sur le Tour 96, mais l’aventure se termine en eau de boudin, la faute selon lui à… Richard Virenque, recruté en 1999 par la formation italienne pour le remplacer en tant que leader : « J’ai été humilié. Le patron de Polti a clairement dit qu’il voulait Richard parce qu’il avait plus de notoriété que moi (…) Richard il aurait très bien plus dire : il faut garder Luc, il lui reste un an de contrat, je pourrais m’entendre avec lui, on ne peut pas le laisser tomber ». Fin de carrière pour Leblanc. S’il serait intéressant d’avoir la version de Virenque, on peut déjà acter que Luc Leblanc a la rancune tenace…

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La victoire de Luc Leblanc aux Mondiaux d’Agrigente en 1994

Armstrong-Contador, le tonton flingueur et le « Pistolero »

Septembre 2008. La nouvelle tombe. Après 4 ans de retraite et 7 Tour de France dans la musette, Lance Armstrong fait son come back ! Objectif : remporter un 8e Tour et assurer la promotion de la lutte contre le cancer. Chez Astana, il retrouve une équipe qui fleure bon l’US Postal : Leipheimer, Popovych, Brajkovic… Problème, il y trouve aussi un rival de taille, Alberto Contador, accessoirement vainqueur du Giro et de la Vuelta en 2008 ! Pourtant, l’Espagnol peut bien affirmer qu’il est le seul leader de l’équipe, c’est l’Américain qui dicte le tempo : modification du groupe, choix des courses, petites phrases distillées dans la presse… le « Pistolero » est au purgatoire : il s’entraîne sur les mêmes lieux qu’Armstrong, mais jamais en sa présence, il s’époumone sur les classiques, sans profiter de ses équipiers de luxe, dévoués à la cause de Lance. Cependant, au départ du Tour 2009, Contador affiche le dossard 21 dans le dos ! Comment est-ce possible ? Retour en arrière. Chute bête pour l’Américain sur le Tour de Castille, bilan : facture de la clavicule. C’est donc un Armstrong diminué qui prend le départ du Tour de France. Mais Armstrong reste entouré de sa garde rapprochée. Plus que jamais, Contador est bien décidé à jouer sa carte personnelle. Il désobéit à Johan Bruyneel, attaque dans le Grand Bornand sans se soucier de mettre en difficulté ses équipiers au général, lâche Klöden et Armstrong et file vers la victoire finale ! Son 2e Tour de France. Lance 3e à Paris, n’apprécie pas le comportement de son jeune équipier : « Beaucoup de questions sur le thème: pourquoi Contador a attaqué et lâché Klöden. Moi non plus je n’ai pas compris (…) Si Andreas Klöden fini 4e au classement général, à moins de deux minutes du troisième, on saura où il les a perdues… » En 2010, le « Pistolero » remportera à nouveau le Tour avant d’en être déchu, il retrouvera le succès en quittant Astana. Un succès que n’apercevra plus Armstrong malgré la création de sa propre équipe, Radioshack, pour le Tour 2010, en compagnie des anciens d’Astana, Popovych, Leipheimer, Zubeldia, Brajkovic, Klöden ou encore Paulinho. Armstrong lâchera d’ailleurs, vachard : « Même son compagnon de chambre (Paulinho) est parti. A sa place, je me serais depuis longtemps regardé dans un miroir ». Il faut dire qu’entre les deux, ça a flingué toute la saison. Retour sur une année de balles perdues :

Armstrong: « Si Contador était dans une autre équipe, je pourrais exploiter ses mauvais moments. » 21 juillet 2009.

Contador: « Ma relation avec Lance Armstrong a été inexistante. Bien que ce soit un très grand champion, je n’ai jamais eu d’admiration pour lui et je n’en aurai jamais. » 27 juillet 2009.

Armstrong: « Si j’étais lui, j’arrêterais ces bêtises et je commencerais par remercier mon équipe. Sans elle, il ne gagne pas. » 28 juillet 2009.

Armstrong: « Qu’est-ce que j’ai dit en mars? Il a beaucoup à apprendre. Je le maintiens. » 28 juillet 2009.

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Contador attaque au Grand Bornand sur le Tour 2009

Froome-Wiggins, la fin du flegme britannique ?

La Toussuire, 12 juillet 2012. Chris Froome attaque à 4 km du sommet et lâche Bradley Wiggins, son Maillot Jaune de leader. Rappelé à l’ordre dans l’oreillette, Froome revient à la raison et attend son coéquipier. Les deux coureurs termineront 1er et 2e à Paris, mais pour « Wiggo » le mal est fait, il s’est senti poignardé dans le dos car il était convenu que Froome attende les 500 derniers mètres pour jouer sa carte personnelle : « Il n’y avait absolument aucune ambiguïté à ce sujetLà, il pourrait jouer sa carte pour la deuxième place contre Nibali et Evans sans menacer directement la position de Bradley (…) Bradley ne comprenait pas pourquoi il était revenu sur cet accord, alors que tout se passait si bien » affirme Sean Yates, alors Directeur Sportif de la Sky. Si à l’époque la formation britannique avait maquillé l’évènement en un manque de communication entre les coureurs, Wiggins avait bel et bien menacé de claquer la porte après cette humiliation en mondovision. Suite à cette démonstration de force, le Tour 2013 doit logiquement être celui de « Froomey », Wiggins s’alignant sur le Giro. Mais le coureur à rouflaquettes déclare dans la presse vouloir doubler les deux tours, et précise que le statut de leader en juillet sera modulable en fonction des circonstances de course. Le sang de Froome ne fait qu’un tour : « La direction de Sky m’a confirmé son soutien total et assuré que le statut de leader n’a été à aucun moment remis en question » déclare t-il à Velo News. La sortie de « Wiggo » ne restera qu’un coup d’épée dans l’eau puisqu’il ne prendra pas le départ du Tour 2013, et Froome remportera le 1er de ses trois Tour de France. Si leurs chemins se sont séparés depuis, l’animosité reste vivace. On peut ainsi imaginer que le petit numéro de course à pied de Wiggins sur le dernier Tour of Britain était une petite moquerie à l’égard de Froome qui s’était retrouvé à courir sans vélo lors de l’ascension du Mont Ventoux le 14 juillet dernier. Mais rassurez-vous, « Froomey » n’est pas en reste, en atteste cette sortie sur le récent scandale des AUT qui éclabousse actuellement Wiggins : « Je prends mon rôle dans le sport très au sérieux et je sais que je ne dois pas seulement obéir aux règles, mais aller au-delà et monter un bon exemple à la fois moralement et éthiquement. Il est clair que le système des AUT est ouvert aux abus, et je crois que c’est quelque chose dont l’UCI et l’AMA doivent s’occuper en urgence. En même temps, il y a des athlètes qui n’obéissent pas seulement aux règlements en place, mais aussi au fair-play. Je n’ai jamais eu une approche pour la victoire à tout prix. Je ne cherche pas à repousser les limites des règlements. Je crois que c’est aux athlètes de prendre leurs responsabilités sur le sujet, en attendant qu’un protocole plus rigoureux soit mis en place. » Wiggins appréciera. Ambiance…

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Froome décramponne Wiggins à la Toussuire sur le Tour 2012

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3 Commentaires

  1. Votre dossier est fort intéressant, je vais prendre le temps de le relire….je pense cependant que les rivalités Coppi-Bartali et Anquetil-Poulidor, pour de mutiples raisons, ont profondément marqué leur époque et relèvent d’une dimension supérieure …Elles peuvent difficilement être placées sur un même plan que celles qui sont décrites par ailleurs…Mais toutes, en effet, font bel et bien partie de cette histoire du vélo . La rivalité présente Bouhanni -Démare concerne deux sprinters dont les performances athlétiques ne soutient pas- pour le moment !…- la comparaison avec les deux oppositions précitées… Mais il y a certainement dans cette opposition présente entre ces deux coureurs matière à des analyses ou décryptages sociologiques qui restent à décrire et qui sont très significatifs, encore plus peut-être que pour un duel Virenque-Leblanc …etc…

  2. Bonjour Toutalo, je suis à 100% d’accord avec vous, la rivalité Bouhanni-Démare ne relève pas de la même dimension que les autres, et les oppositions Coppi-Bartali et Anquetil-Poulidor, mériteraient des dossiers spéciaux tant il y a de choses à dire. L’idée est ici de profiter du prétexte « Bouhanni-Démare » pour passer en revue différentes topologies d’oppositions. Par ailleurs, je tiens à profiter de ce message pour vous remercier pour l’intérêt que vous accordez à nos articles, et vos commentaires que je lis toujours avec attention.

  3. Excellent dossier M.NENCINI…..!
    Commentaire fort intéressant TOUTALO……!

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