Quand la mort frappe un coureur
Ses poings sont détestables
Dans les cordes asphaltées
Gît un homme bagarreur
Dans l’ultime étape
De sa vie dans sa sueur
Au sol et sans les larmes
D’une éphémère victoire
Qui a laissé sa place
Dans un très grand virage
À l’intruse faucheuse
Qui noircit son dossard
Dans un K.O mortel
Et envoie dans l’au-delà
Un cycliste sans ses armes
L’opposé de sa vie
Laisse un corps éteint
Sur le bord de la route
S’envole avec son âme
Et monte sûrement au ciel
Sur un 39×23