Les animaux font parfois irruption dans les courses cyclistes professionnelles, à commencer par le Tour de France. Quelle que soit l’origine de leurs brèves intrusions, peu d’entre eux accompagnent les coureurs sur la route. Le règne animal et le monde du cyclisme n’ont pas grand-chose en commun ni à partager ensemble dans leur rencontre fortuite si ce n’est le sujet de la vitesse qui concerne en particulier les chevaux et les chiens. Justement les chiens !
Rester dans le sillage, scinder ou devancer ?
Ce chien à apparemment trouvé un terrain de jeu à la hauteur de ses espérances, tenir un peloton en haleine. En prenant les devants sur les coureurs d’une Granfondo en Italie, il ne s’est pas arrêté à faire sa petite apparition et puis s’en va. Tel un coursier qui s’échappe du peloton, sans former une échappée, il a gardé la meute à distance sur un chienquante troisx11 et sous escorte policière. Malheureusement, le peloton lancé à sa poursuite ne lui laissa guère de champ. Trop risqué de voir partir un habitué sûrement au long court. Il s’en donna tout de même à cœur joie de montrer le maillot de la Team Dog.
Les animaux mêlés aux coureurs font quelquefois mauvais ménage et cela peut occasionner des accidents plus ou moins graves physiquement.
Rappelez-vous, le Tour de France 2007
Sandy Casar lors de la 18ème étape du Tour de France 2007 entre Cahors et Angoulême heurta un chien de plein fouet. Malgré sa chute spectaculaire il gagna tout de même l’étape en devançant au sprint ses trois compagnons d’échappée, Axel Merckx, Laurent Lefèvre et Michael Boogert. Propos de Sandy Casar après l’arrivée : « On allait vite en descente, ce chien a traversé, j’ai passé la roue avant, mais le pied s’est bloqué dans l’animal. J’ai failli tout abandonner après la chute avec le chien. »
https://www.youtube.com/watch?v=-J0pps8Wlgc
Tour de France 2007 de chiens !
Un autre clebs, (placide), barra la route de l’Allemand Marcus Burghardt à l’époque chez T-Mobile sur la 9ème étape reliant Val d’Isère à Briançon. Conséquences, quelques égratignures et une roue avant pliée en deux.
1ère étape du Tour de France 2010 entre Rotterdam et Bruxelles
La foule, des inconscients, du vent et paf le chien !
Dans le genre on se croise comme si de rien était
Warren Barguil (Sunweb) et un troupeau de vaches (Team inconnue) au Tour de France 2015.
Vidéos de cyclisme
Un cheval s’immisce dans le peloton du Critérium international de la route 1997
https://www.youtube.com/watch?v=NQSkmsFCjSA
Critérium du Dauphiné 2011. Deux vaches sortent d’un pré et bousculent le peloton
Avec la mondialisation du cyclisme, il y a aussi l’élan, que l’on peut prendre dans une descente,en Scandinavie ou ailleurs . Et sept élans que l’on ne peut freiner, c’est un troupeau, c’est pire ! Par contre, six élans c’est pas rapide. C’est mieux qu’ils soient à l’arrêt, surtout courant par temps deux chiens . ll y a aussi les rats, très fréquents, accrochés aux roues, mais comme ils passent pas devant, c’est moins dangereux ; sur la dernière vuelta, dans l’étape de l’Aubisque, passé Saint-Jean-Pied-de Porc, dans l’échappée, oh cong l’ours des Pyrénées ! L’échappée au long cours. Une bande de bœufs ! les gars avaient failli percuter une croupe de Gastons. Dans le futur tour de France, sur les virages du col de la Biche, il y a de beaux visages et un coureur pourrait très bien embrasser une biche, je veux dire buter sur une biche, bucher ! Mais on peut se voir chouter n’importe où, pour peu qu’on soit dans une mauvaise rue. Ceux qui sont dans les desserts médicaux devraient pourtant savoir qu’ils courent d’énormes risques à pratiquer l’auto-médication ! Cessons de Paul et Mickey, les contraverses autant que les animaux ! Et il faut voir les animocités sur les emballages qui sont énormes, on a de vrais bestiaux ! Sur la souffrance animale, on peut éventuellement lire le dernier ouvrage de Geoffrey le Guilcher ( Steak Machine, La Goutte d’Or ) . Le jeune journaliste s’est fait embaucher un mois dans l’abattoir d’un gros industriel breton et a partagé le quotidien de ses compagnons de cauchemar. Il conclue: « L’occultation totale du sort réservé aux animaux est le pilier de la consommation de masse de viande ». A consommer sans modération, qu’on aime ou pas la viande.