On va faire court sur le budget de Paris 2024. Estimé à 6,2 milliards d’euros, il y aura de fortes chances comme pour les précédentes olympiades, à part celles organisées à Los Angeles et Atlanta avec des fonds privés, qu’elles soient multipliées par un chiffre surgonflé à la mesure de l’égo des organisateurs et de leur troupe de personnalités du sport et des médias qui ont soutenu antidémocratiquement cette candidature. On ne nous dit pas tout, mais comme on le sait et qu’il est inutile de nous prendre pour des pigeons circulant à deux roues avec la tête dans le guidon, les JO 2024 à Paris seront un gouffre financier même si l’on veut nous faire croire le contraire.
Le cyclisme est déjà presque prêt pour les JO 2024 d’été
Les Jeux olympiques ont cette particularité de ressembler de part sa réputation d’être une malédiction douloureuse financièrement pour les citoyens-contribuables, à Eurynomos, démon des Enfers dans la mythologie grecque. La faute aux impondérables ou à la sous-estimation des coûts qu’ils engendrent, appelez cela comme vous voudrez, qui font de cette manifestation sportive planétaire un événement dont un pays se passerait bien pour sa survie économique. Le cyclisme n’aura rien à se reprocher dans cette affaire de gros sous ou la recette n’atteint jamais le niveau dopé de la dépense. Quelques stands à monter, une ligne d’arrivée à tracer à la craie blanche sur le pont d’Inéa comme il est avancé ou soyons rêveur sur les Champs-Elysées, les pistards, eux, ont déjà leur terrain de jeu à Saint-Quentin-en-Yvelines pour se mettre en orbite durant les sept ans à venir, seules quelques pistes en terre seront à tracer pour le BMX et le VTT. Bref, le cyclisme peut être fier une nouvelle fois de faire dans le respect de ce que le monde lui offre comme bureau de tous les jours et non dans ce grand étalage d’infrastructures ruineux auquel il y participera indirectement.
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Nos jeunes coureurs français seront presque des papys en 2024
Julian Alaphilippe (Quick-step Floors), âgé de 25 ans, qui aura 32 printemps l’été des Jeux olympiques de 2024, sera l’un des prétendants de l’hexagone à la victoire sur l’épreuve en ligne si tout se passe bien pour lui d’ici l’échéance des cinq anneaux. Ce sera peut-être chose faite bien avant dimanche prochain. Mais pour la génération de Greg Van Avermaet (BMC), l’actuel champion olympique pour encore trois années et âgé de 32 ans, la retraite aura probablement sonnée à moins qu’il fasse du râble. Quant à Peter Sagan qui va remettre son titre en jeu à Bergen en Norvège, son enfant aura sept ans avec le wheeling dans les gènes comme son père, dix titres de champion du monde seront inscrits à son palmarès, des centaines de maillots verts s’entasseront dans ses placards et il se sera fait la malle des pelotons depuis longtemps, car les millions de dollars qui dormiront à sa banque lui permettront d’être rentier pour le restant de sa vie, pas comme ceux qui vont devoir rembourser la dette que laisseront les JO 2024 de la nouvelle trahison financière en short, la médaille en chocolat autour du cou.
Vidéo – Avant Paris il y aura Tokyo pour un successeur à Greg Van Avermaet
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