Partir faire du vélo sur nos routes françaises est une sorte d’évitement rapproché de trous en tout genre, de dépressions et de bosses formées sur l’asphalte. Nos routes sont abîmées, cabossées, dégradées et mal entretenues. La faute au temps qui passe et à ce qui lui passe dessus. Alors, faut-il pointer du doigt les responsables que nous sommes de cette détérioration ? Cela dit, nous ne roulons pas tous avec un gros camion dessus et nous ne sommes pas les commanditaires des intempéries qui jouent un rôle important dans cette dégradation, mais le constat est tout de même alarmant pour la sécurité des cyclistes et la bonne santé de leurs vélos.
Les routes françaises font dans les fissures et les nids-de-poule
Outre le fait qu’il ne faut pas écarter qu’une part de la responsabilité dans ce délabrement est à mettre sur le compte des automobilistes que nous sommes, il faut aussi admettre le manque d’entretien des routes françaises. L’État et les collectivités territoriales peut-être trop occupés à faire du vélo d’appartement ont omis de réparer les belles routes de France. D’où le choix de pédaler à l’intérieur ! Pourtant, d’après l’article 131-2 et 141-8 de la voirie, ils doivent prendre en charge les dépenses relatives à la construction, à l’aménagement et à l’entretien. Les budgets accordés pour celui-ci et à la création d’infrastructures routières sont en chute libre. Depuis 2011 ce sont 25% du budget dédié à la route qui sont supprimés. Alors, il est où le fric pour nous faire de beaux billards français ?!
« J’ai mal à ma route » tire la sonnette d’alarme sur ce fléau
L’association « 40 millions d’automobilistes » a lancé l’action participative « J’ai mal à ma route » qui a établi un classement de nos piteuses routes françaises. Elle estime que 47% de la part des accidents de la route sont liés à l’infrastructure routière. L’association qui a vu le jour en 2015 a répertorié 31 186 signalements de routes détériorées. Elle a établi un classement des départements les plus amochés de France. Maintenant, vous n’aurez aucune excuse si vous y jetez un oeil et tombez dedans. Dans les trous bien sûr !
#jfaisdestrousdesptitstrous
Il y a diverses sortes de cyclistes, mais ceux qui font du vélo plus que de la bicyclette n’ont peut-être pas grand chose à gagner avec l’action de « Quarante millions d’automobilistes »… car dès qu’ils le peuvent ces cyclistes-là évitent les routes les plus fréquentées par la bagnole… Avec une constatation : L’importance du réseau secondaire pratiquable par ces cyclistes-là est fort variable d’un département à l’autre…et même d’une commune à l’autre… Responsables de ces routes : départements et communes… Communes ? Autant de maires et autant de politiques, et pour certaines c’est un désastre ! Niches fiscales cachées dans les nids de poules, embonpoint sur le rond-point, corruption dans le gravillon, pot de vin tout-à-l’égout dans le ravin, bande de fumiers tas de gravier, etc… Et pendant ce temps les gars avé l’eau dans les fossés !… C’est grave ! Surtout si ça s’aggrave !