Alors qu’il règne un silence assourdissant après la tempête médiatique du contrôle antidopage « anormal » au salbutamol de Christopher Froome (Sky) lors du Tour d’Espagne 2017, on s’interroge sur l’avenir du Britannique au sein du peloton la saison prochaine, enfin, surtout en juillet. Lance Armstrong a déclaré il y a quelques jours que si « Froomey » participait au Tour de France 2018 il vivrait un enfer. Le public déjà peu aimant du quadruple vainqueur de la Grande Boucle n’aurait pas de pitié naissante pour lui sur les trois semaines de course. Ce serait plutôt le contraire. Sa participation laisserait même un gros doute au niveau de sa sécurité. Autant qu’il ne vienne pas et reste peinard devant sa télévision, ça déclenchera moins de suspicion.
Les faux absents auront toujours tort sur le Tour de France 2018
Tom Dumoulin vainqueur du Giro d’Italia 2017 ne s’est pas encore prononcé sur sa participation au Tour de France 2018. Il le fera le 4 janvier lors de la présentation de l’équipe Sunweb à la presse. D’après le journal néerlandais De Telegraaf, le coureur lui-même aurait déjà confirmé sa présence au prochain Tour d’Italie à RCS, la société organisatrice de ce Grand Tour. Et il est fort à parier qu’il ne fera pas le doublé. Comme Christopher Froome qui envisageait de s’y attaquer avant son affaire de la double dose de salbutamol. À ce jour on se demande même s’il va pouvoir s’aligner sur l’une de ces courses, cela dépendra de la longueur de l’enquête et surtout du procès devant les instances du cyclisme qui risque de durer des mois. Il restera malgré tout de sérieux clients pour la gagne s’il ne prend pas le départ du Tour le 7 juillet en Vendée. Vincenzo Nibali (Bahrain-Merida) paraît le plus redoutable et des potentiels vainqueurs et outsiders vont s’éliminer d’eux-mêmes de la course. Comme Alejandro Valverde, Nairo Quintana et Mikel Landa, le trio de la Movistar qui semble déjà infernal. Leur entente paraît tendue même s’ils démentent le contraire. Mikel Landa a déclaré qu’il n’attendrait personne, car il l’a trop fait par le passé chez Astana et la Sky alors qu’il avait les jambes pour gagner. Ça sent l’absentéisme à plein nez sur le podium du prochain Tour de France. Une guerre interne et éliminatrice dans le bas ou le haut des cols ne serait pas pour déplaire à un coureur français de l’équipe AG2R La Mondiale.
Romain Bardet successeur très tardif de Bernard Hinault
Il en faut un et ce ne sera personne d’autre. Il court après depuis 2016 et la 105e édition du Tour de France pourrait bien lui sourire avec tous ces paramètres en sa faveur. Seulement voilà, c’est toujours la même rengaine à propos de ses chances de succéder à Bernard Hinault dernier vainqueur français en 1985. Romain Bardet coince en contre-la-montre pour espérer monter sur la plus haute marche du podium sur les Champs-Élysées. Alors, comme dans le film « Pierrot le fou » de Jean-Luc Godard où Anna Karina et Jean-Paul Belmondo se donnent la réplique sur la plage Notre-Dame de l’île de Porquerolles, « Qu‘est ce que je peux faire ? J’sais pas quoi faire ! Qu‘est ce que je peux faire ? J’sais pas quoi faire ! Qu‘est ce que je peux faire ? J’sais pas quoi faire ! Silence j’écris ! », son questionnement à déjà une réponse écrite quelque part. Mais le silence est d’or, si vous voyez ce que je veux dire.
iIl n est pas prêt de gagner le tour
Vos arguments ???
Je comprends totalement votre question; nous disposons de suffisamment d’espace pour argumenter… Je ne sais pas si Bardet gagnera un jour un tour de France, mais ramener cette interrogation à la seule question d’un contre-la-montre n’est pas suffisant… Ce ne sont pas 31 km de contre la montre dans le circuit casse-patte d’Espelette qui décident ou non si Bardet peut gagner un tour de France… Un vainqueur potentiel de tour doit savoir s’imposer à ses adversaires sur les autres difficultés, et elles ne manquent pas !
Bardet n’a aucune chance de gagner le tour de France 2018. Il y a bien meilleur que lui même si l’UCI évince Froome la Sky à des ressources. Et puis Yates Quintana et bien d’autres sont meilleurs.