Tout le monde se souvient encore de l’éviction tapageuse de Riccardo Riccò sur le Tour de France 2008. Après avoir décroché deux victoires d’étapes en montagne à Super Besse et à Bagnères-de-Bigorre, il fut emmené sous l’escorte de la police et l’on pensait à tort que l’on serait débarrassé à jamais de lui et de son ombre encore plus malsaine. Malheureusement, l’italien à l’air d’être aussi teigneux qu’un moustique voulant vous pomper un peu de votre sang pour voler à la vitesse de l’éclair. Pas folle la guêpe, il a senti que vous étiez un très bon sur le vélo !
« Le Cobra » Riccardo Riccò, un fou furieux à bannir des pelotons ?
L’italien tombé pour dopage avait écopé de deux ans de suspension puis après avoir reconnu s’être auto-transfusé, le deuxième effet Kiss Cool lui tomba sur le nez pour une durée de douze ans. Mais Riccardo Riccò est de retour ! Enfin, sera de retour en 2023. Il a bien l’intention de reprendre la compétition à l’âge de 40 ans. Il a déclaré à la Gazetta dello Sport que certaines équipes le voulaient, on se demande bien lesquelles, et qu’il est même prêt à créer la sienne si celles qui lui font les yeux doux ont un cas de conscience entre temps de ne pas prendre le risque de l’embaucher. Sage décision. Riccardo Riccò dit être très compétitif encore, sans plus trop faire de vélo, la force d’un grand prédateur, et le sera encore plus quand l’heure aura sonné pour lui de réapparaître en cobra plus mordant que jamais. Pour l’instant, il emmagasine du venin sous la pédale de ses inepties, et le papy cobra qu’il va devenir saura aussi se mordre la queue. Car il va se la bouffer encore très longtemps en tournant en rond avec ses démons qui hantent son mental de snake.
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Riccardo Riccò est aussi vendeur de crèmes glacées à Tenerife
L’ancien coureur de la Saunier-Duval avait dit après un malaise dû à une mauvaise autotransfusion, « Le cyclisme me fait vomir, je vais faire barman ». il a presque développé sa volonté à la nuance prêt qu’il passe ses journées à sucer de la glace. À les vendre surtout. Quand il ne joue pas au glacier à Tenerife, où il a ouvert sa petite boutique qui elle ne connaît pas la crise, enfin un point favorable pour lui, il regarde à la télévision ses anciens coéquipiers qui vont toujours aussi vite même plus vite, dit-il. C’est le cas d’Alejandro Valverde (Movistar) qui le compare à du vinaigre balsamique ! « Plus il est âgé, meilleur il est ». Déclare sans détour l’italien. Faut-il y voir dans ses propos que l’Espagnol est à la sauce dopage ou qu’il fait de la très bonne vinaigrette ? J’en entends déjà certains dire qu »il raconte des salades. Peter Sagan (Bora-Hansgrohe) a quant à lui le respect du Cobra. Le Slovaque triple champion du monde sur route consécutivement est bon pour le cyclisme autant que Vincenzo Nibali (Bahrain-Merida). Des icônes de ce sport plus appétissantes que deux boules sur un cône givré !
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Une nette préférence pour le dopage chimique. Ça fait mieux !
Retenez tous ici ce qu’a dit Riccardo Riccò à la Gazetta dello Sport. Je vous prends tous à témoin. « C’est un sport différent. Je n’aurais jamais pu l’utiliser. (dopage mécanique) Je me serais senti comme une m… Je préfère le dopage chimique. Au moins, vous avez le courage de prendre des risques ». Moi je lui lance, « P’tit con ! » Pour son déni des vélos électriques ! Tu vas voir quand tes vieux jours vont arriver plus vite que prévu, tu seras bien content de poser tes écailles usées sur un 250 watts pour fuir toutes les conneries qui tu auras dites. Mais au fait, il ne dirait pas tout haut ce que pensent tout bas certains acteurs majeurs de la petite reine ?
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Conclusion, ils auraient mieux fait de le suspendre définitivement, ce qui n’était quand même pas la prison à vie, le problème étant que ce coureur-là n’a sans doute jamais conçu la course cycliste sans dopage…
Je me souviens de ce tour de France 2008 où il avait été exclu suite à un dopage à l’EPO… Il était à l’échauffement, sur l’étape contre-la-montre de Cholet… Sans vêtement de marque, je ne l’avais pas reconnu, voyant passer une silhouette chétive, une sorte de cyclo ressemblant plus à un canasson qu’à un coureur du tour… C’était Riccardo Ricco… Je me disais que notre lascar n’était là qu’en obligation professionnelle, ce que son modeste classement à l’étape vint me confirmer… Quelle ne fut ma surprise deux jours plus tard ! Victoire de Ricco sur la 6é étape à Super-Besse !… Et rebelote sur la 9é étape dans les Pyrénées, totalement intouchable dans l’Aspin… Le lendemain, son équipier Piepoli gagnait à Hautacam… Les deux durent quitter ce tour, Ricco déclassé de ses victoires au profit de deux coureurs sans doute irréprochables, A. Valverde et Juan josé Cobo… Observez les tablettes, ce n’est pas une plaisanterie !
Par contre, il y a un point sur lequel le raisonnement de R.Ricco n’est pas contestable… Il ne met pas sur un même plan le dopage chimique et la tricherie ou « dopage » mécanique, ce en quoi il n’a pas tort, ce sont deux pratiques certes orientées dans le même but, mais elles ne mettent pas en jeu de la même façon la santé de ce qui en usent.
La tête et les jambes : manque la tête, dommage!
Du Virenque décomplexé .
RICO , RICO ……. Belle vie sur son île . Pour le reste aucun futur sportif pour ce personnage . Pour les autres c’est à une autre échelle et pas son monde .