Souvent dans l’ombre des ses leaders Arnaud Démare et Thibaut Pinot, Rudy Molard vient de connaître son jour de gloire. Vainqueur de la sixième étape de Paris-Nice, la semaine du coureur de Groupama-FDJ est déjà plus que réussie. En plus, victorieux sur ses terres, le Français ne pouvait pas rêver mieux comme scénario.
Rudy Molard, une journée victorieuse sur Paris-Nice
Rudy Molard a réussi la grosse performance du jour en s’imposant sur Paris-Nice. Vainqueur de cette étape entre Sisteron et Vence, le Français attendait celle-ci avec encore plus d’impatience que les autres. Logique en sachant que ces routes sont empruntées régulièrement par le coureur de Groupama-FDJ. Puncheur et grimpeur, les dix derniers kilomètres convenaient à ses qualités et il a réussi à en profiter pleinement. Etant toujours dans le coup pour décrocher la victoire, son attaque peu avant le dernier kilomètre a été finalement payante. Le jour tant attendu est arrivé pour lui.
« Cette étape, je l’ai faite des dizaines de fois. C’est toutes mes routes d’entraînement, j’y passe tous les jours. Avec Amaël Moinard et Mikaël Chérel qui habitent à côté, on se l’était mis dans la tête depuis que le parcours de Paris-Nice est sorti. Je l’avais cochée, je me suis préparé mentalement et physiquement, et elle correspond à mes qualités… c’est fantastique de gagner ici. Je savais qu’il ne fallait pas tout donner dans la côte, Vuillermoz en a fait beaucoup. Je me sentais bien, mais je savais que j’allais perdre au sprint alors j’ai tenté ma chance, et plusieurs fois. C’est magique. On s’entraîne dur tout l’hiver pour vivre des moments magiques comme celui-là. » Molard : « Je l’avais cochée… c’est fantastique de gagner ici »
Maintenant, l’esprit libéré de la pression de la victoire d’étape, Rudy Molard va pouvoir pleinement se concentrer sur son autre objectif, le classement général. Classé en treizième position à 1 minute et 18 secondes de Luis Leon Sanchez (Astana), le leader de Groupama-FDJ peut toujours prétendre à finir dans le top 10, qui est à vingt-quatre secondes devant lui. Pour atteindre ce résultat, voire faire encore mieux, il va lui rester deux étapes. Celle en montagne à la Colmiane et l’autre vallonnée à Nice vont livrer le verdict de cette 76e édition.
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Quand on le voit de cette façon, ce maillot ne manque pas de tenue. C’est une victoire de marque, sur Paris-Nice.