Du 20 au 24 février se déroulera le Tour d’Andalousie 2019. Une épreuve par étapes étalée sur cinq jours qui va sillonner les routes du sud de l’Espagne. Pour sa 65e édition, la course sera fidèle à ce qu’elle est depuis 2015 avec quatre étapes en ligne à disputer plus un chrono individuel, qui est programmé cette année en milieu de compétition. Ce sera une petite partie du parcours global qui fera exactement 687 kilomètres et qui permettra à un coureur par rapport aux autres de se démarquer dans le classement général. Une performance qu’avait fait Tim Wellens (Lotto Soudal) l’an dernier, et que le Belge essaiera de reproduire. Sur sa route, il devra se débarrasser notamment de Luis Leon Sanchez (Astana Pro Team) et Simon Yates (Mitchelton-Scott), qui composent un plateau de très haut niveau.
Tout savoir sur le Tour d’Andalousie 2019
Pour venir à bout de cette édition et en sortir vainqueur, il faudra passer par cinq étapes avec quasiment toujours une possibilité de renverser la donne établi. Les puncheurs mais aussi les rouleurs ayant de bonnes capacités quand la route s’élève pourront avoir toutes leurs chances pour faire leur place sur le podium ou la première marche. Avec une arrivée particulièrement difficile en bosse et un contre-la-montre qui aura un caractère décisif, cela dégage de ce fait ces profils de coureurs. Mais les 687 kilomètres réserveront peut-être des plus ou moins grandes surprises. Cela pourrait venir du côté français avec la présence de Guillaume Martin (Wanty – Gobert), qui aura tout de même du lourd face à lui comme le tenant du titre Tim Wellens, Pello Bilbao (Astana Pro Team) ou encore Steven Kruijswijk (Team Jumbo-Visma).
Parcours du Tour d’Andalousie 2019 (2.HC)
Mercredi 20 février – Etape 1 – Sanlucar de Barrameda / Alcala de los Gazules (170,5 km)
Tout de suite, ce sont les choses sérieuses. Dès la première journée, il y aura une possibilité évidente de prendre une belle option pour le classement général final. Si la majeure partie de l’étape ne présente pas de difficultés pour l’ensemble des coureurs, la donne ne sera pas la même pour le final. Pour rejoindre l’arrivée, il faudra passer par une montée courte de 1,2 kilomètres mais à 10,8% de moyenne. Un véritable mur qui va en dire beaucoup sur les ambitions de chacun pour le reste de la semaine.
Jeudi 21 février – Etape 2 – Séville / Torre Don Jimeno (216,5 km)
Deuxième journée et deuxième arrivée en bosse, mais moins dure quand même que la veille. Par contre, la similitude peut s’établir pour le reste du profil, qui est franchement très abordable et quasiment intégralement plat. C’est seulement dans les tout derniers kilomètres que ça changera. Cela peut s’apparenter plus à un long faux-plat qu’à une véritable ascension. Avec 5,6 kilomètres à 2,7%, les prétendants à la victoire s’annoncent plus nombreux. Une arrivée en groupe plus ou moins en compact est à prévoir.
Vendredi 22 février – Etape 3 – Mancha Real / La Guardia de Jaen (16,2 km)
C’est un tournant important de cette édition. Placé à la mi-course, au troisième jour, le contre-la-montre individuel permettra d’installer une certaine hiérarchie qui aura une incidence sur la suite. Entre les meilleurs spécialistes et ceux qui le sont moins, le but va être de ressortir de cette épreuve avec le sentiment du devoir accompli. Sur ces 16,2 kilomètres, des ambitions pourraient bien être mises à mal.
Samedi 23 février – Etape 4 – Armilla / Grenade (119,9 km)
De la montagne pour permettre aux grimpeurs de s’illustrer. Sur un format assez court, c’est la seule journée ayant cette caractéristique avec deux cols qui seront à franchir. Le premier situé certainement trop loin de l’arrivée n’influera certainement pas autant que le second. Surtout pour ceux qui ont du retard du général, il faudra tenter quelque chose pour rattraper du temps. Ce sera le seul moyen de ne pas avoir de regrets en rejoignant l’arrivée après une longue descente et un peu de plat.
Dimanche 24 février – Etape 5 – Otura / Alhaurin de la Torre (163,9km)
Enfin une journée qui se terminerait par une arrivée groupée. C’est ce que pourrait se dire les quelques sprinteurs ou coureurs présents et frustrés jusqu’à présent. Mais ce n’est pas forcément gagné pour eux. Les baroudeurs essaieront de mettre à profit un parcours loin d’être plat, et qui peut leur aller tout à fait. C’est le principal suspense qui entoure cette ultime journée de la 65e édition, car pour le général cela semble déjà d’ores et déjà scellé.