Passé professionnel en 2016 au sein de la formation Trek-Segafredo, Julien Bernard a patienté jusqu’en 2020 pour lever les bras. Fidèle équipier, le coureur français a su saisir sa chance lors du Tour des Alpes Maritimes et du Var (2.1) pour s’imposer au sommet du Mont Faron.
Julien Bernard : « Remporter ma première victoire »
Présent dans le groupe d’échappée, Julien Bernard s’est présenté au pied du Mont Faron avec une certaine avance qui ne présageait pas le retour du peloton. « Je suis vraiment, vraiment heureux de remporter ma première victoire professionnelle au sommet du Mont Faron, une célèbre ascension en France, a déclaré Julien Bernard, ravi. C’est une sensation vraiment agréable. Je tiens à remercier toute l’équipe car ils m’ont permis de participer à l’échappée et d’essayer de gagner. Et ce fut une super journée puisque Richie Porte a également terminé 3e du classement général. »
Un attaquant, Julien Bernard
Le Français de la Trek-Segafredo n’a pas attendu la dernière ascension pour tenter son va-tout. Julien Bernard a effectivement attaqué d’assez loin pour s’isoler. « Nous étions 10-11 dans l’échappée, et nous avons pris un gros avantage assez rapidement. Je savais plus ou moins que l’équipe Arkéa contrôlerait derrière, et nous aurions une bonne occasion de jouer la victoire. Alors j’ai essayé d’être intelligent toute la journée. Dans l’avant-dernière montée, je sentais que j’avais de bonnes jambes, alors je suis allé seul », a-t-il dit.
Une belle victoire au Mont Faron
Même s’il est parti de loin, Julien Bernard ne s’est jamais mis dans le rouge. Seul en tête avec une poignée de secondes d’avance, il a vu le retour de Nans Peters (AG2R La Mondiale) dans les derniers instants de l’ascension du Mont Faron. Heureusement pour lui, Bernard en avait gardé un peu sous la pédale pour s’offrir sa première victoire chez les professionnels. « Je m’étais bien débrouillé pour ne pas me mettre dans le rouge, et je savais qu’il faudrait faire un gros effort pour me rattraper […] Dans les derniers mètres, lorsque nous avons commencé le sprint, j’ai vu que j’avais de bonnes jambes et que je pouvais remporter la victoire », a conclu le Français.
Félicitations à Julien Bernard, ce si sympathique coureur, équipier modèle, discret et d’humeur toujours égale. Cette victoire au mont Faron constituera pour lui un beau souvenir, un succés qui fait sans doute plaisir à son papa, Jean François, ce champion de grande envergure, dont le nom reste attaché à la spécialité de l’effort solitaire, avec, entre autres succés, ce fantastique contre la montre victorieux sur le tour de France, sur les pentes du mont Ventoux.