Egan Bernal peut s’entraîner dehors à proximité de son domicile

2
Egan Bernal obtient une dérogation pour l'entraînement
Egan Bernal recommence à rouler en extérieur. Photo : A.S.O./Thomas Colpaert

Vainqueur du dernier Tour de France, Egan Bernal est depuis la mi-mars confiné chez lui en Colombie. Mais le coureur du Team INEOS a désormais l’autorisation de pouvoir s’entraîner en extérieur tout en respectant certaines conditions.

Egan Bernal reprend le chemin de l’entraînement

Comme beaucoup d’autres pays, la Colombie a dû procéder au confinement qui est d’ailleurs toujours en vigueur. Et donc forcément, la pratique du cyclisme sur route est proscrite. Mais Egan Bernal lauréat de la dernière Grande Boucle vient d’obtenir une dérogation à titre exceptionnelle. Si son statut joue en sa faveur, cette permission est avant tout dû au maire de la commune de Zipaquira, là où il réside.

A LIRE AUSSI : Le Tour de France comme objectif d’Egan Bernal

Si le membre de la formation INEOS est désormais autorisé à s’entraîner de nouveau dehors, il lui faut respecter quelques règles. Ces sorties devant se faire de manière individuelle sont uniquement tolérées de cinq heures à huit heures du matin. Autre limite, cela ne doit pas se faire en dehors du rayon de Zipaquira qui compte environ 100 000 habitants. A noter que d’autres coureurs résidents dans la même ville comme son coéquipier Brandon Rivera ont aussi droit à la même dérogation. Par contre, Nairo Quintana (Team Arkéa-Samsic), Sergio Higuita (Education First), Esteban Chaves (Mitchelton-Scott) qui vivent dans d’autres localités doivent continuer absolument à rester chez eux.

2 Commentaires

  1. D’autres colombiens par contre ne peuvent pas sortir. J’ai lu dans cyclism actu que Quintana devait rester confiné chez lui… C’est un peu n’importe quoi… Pour la France, j’espère qu’il sera rapidement mis fin à ce qui devient un véritable scandale de santé publique : l’ interdiction dans les faits de la pratique du vélo en individuel, notamment pour des handicapés ou certains malades ( cancer, diabète, hypertendus, dépression, etc…) pour lesquels la pratique du vélo est souvent capitale pour leur santé, et ceci quoi qu’en disent certaines interprétations de textes, logos ou décrets officiels, qui le permettrait… sauf lorsque le malade rencontre une amende amère…Et que l’on cesse de parler des accidentés à vélo qui surchargent les hôpitaux, remplacés par les accidentés du bricolage… « La surcharge des hôpitaux », l’argument se tenait vraiment il y quinze jours en certaines régions, mais déjà, à ce moment-là, pas dans toutes… En Nouvelle Aquitaine par exemple, la crise n’a pas surchargé les services, au contraire et très malheureusement, les hôpitaux se sont ….réorganisés, la plupart des visites et centres pour autres soins fermés… Exemple concret : 8 mois pour avoir un rendez-vous hospitalier, vous avez une consultation téléphonique bidon et on vous reprogramme 8 mois plus tard… Pendant ce temps, les « soignants », ces soignants-là, travaillent d’arrache-pied ! Ah oui alors !…

  2. Entièrement d’accord avec vous ! Pour ma part, j’habite en moyenne montagne près du ventoux et j’ai continué à rouler pendant tout le confinement en jouant au chat et à la souris avec les forces de l’ordre dont je fis jadis parti . Je me suis pourtant fait arrêter deux fois mais je suis tombé sur des gendarmes intelligents qui ont convenu avec moi qu’en roulant seul en pleine nature, la règlementation devenait sans objet et qu’il fallait voir au cas par cas et utiliser son discernement ! Tous les gendarmes ne sont malheureusement pas aussi finauds ! j’en veux pour preuve le pauvre gars qui s’est fait verbaliser parce-qu’il avait acheté une baguette de pain (c’était pas assez pour justifier de sortir de chez soi) !

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.