Tenant du titre sur le Tour de France, Egan Bernal sait désormais à quoi s’en tenir avec une prochaine édition qui partira le 29 août depuis Nice et s’achèvera le 20 septembre aux Champs Elysées. Le coureur du Team INEOS compte bien mettre à profit cette période qui le sépare de cette échéance pour arriver dans les meilleures dispositions possibles.
Egan Bernal, une saison axée sur le Tour de France
Au départ du « nouveau » Tour de France dont le lancement a été fixé au 29 août, Egan Bernal aura comme objectif de remporter le classement général pour la deuxième année consécutive. Le dernier à avoir réaliser une telle performance est Chris Froome vainqueur final en 2013, 2015, 2016 et 2017, qui sera d’ailleurs dans la même équipe (Team INEOS) à la fin de l’été. Pour égaler le Britannique, qui sera un adversaire comme tant d’autres, le Colombien sait ce qui lui reste à faire. Il mettra tout en oeuvre pour arriver fin prêt. « Il nous reste quatre mois et demi pour revenir à une forme optimale, il est temps de repenser tout l’entraînement, avec plus de motivation que jamais, pour arriver à cette date dans la meilleure forme possible » a-t-il lancé sur son compte Instagram.
Bernal, un candidat à sa propre succession
Le défi est là pour Egan Bernal comme pour ses rivaux, c’est d’arriver au meilleur de sa forme ou en tout cas très proche au moment d’aborder le Tour de France. Et par rapport aux autres années, la tâche sera rendue plus compliquée avec peu de compétitions voire quasiment aucune qui précéderont cette mythique épreuve de trois semaines. Comme annoncé par l’UCI, c’est déjà certain qu’il n’y aura pas la moindre avant le 1er août. Mais le jeune talent de 23 ans sait comment procéder d’ici le jour J. « Nous continuerons à travailler dur, calmement, avec beaucoup de patience et d’intelligence, pour être de retour sur la ligne de départ avec la conscience tranquille d’avoir fait le travail adéquat.» Ses adversaires pour le classement général final sont prévenus, il vendra chèrement sa peau.
Ah oui alors ! C’est le compte à rebours ! Attention cependant ! Bernal, cadet du trio des ténors Inéos, n’est pas le comte d’Harbourt ! l Le comte d’Harbourt, dit « cadet la perle », dont l’histoire peut être parcourue en cette période de confinement, portait quant à lui une perle à l’oreille, ce qui n’est pas le cas du jeune champion colombien. La photo d’introduction, en gros plan et fort expressive, peut en témoigner. Mais une perle ne déparerait pas l’oreille de ce véritable joyau du team Ineos, futur favori de la grande boucle.