La formation Nippo Delko One Provence est dans l’œil du cyclone, et plus précisément son manager Philippe Lannes. Selon des révélations publiées sur le site Cyclingnews, des coureurs reprochent de ne pas avoir été payés ces derniers mois, mais aussi avoir subi des comportements menaçants. L’Union Cycliste Internationale a ouvert une procédure de garantie bancaire à l’encontre de cette équipe française Contiental Pro (2e division).
Voici une affaire qui débute seulement. Elle concerne Nippo Delko One Provence, selon ce qu’affirme Cyclingnews avec l’appui de témoignages de coureurs de l’effectif voulant bien évidemment garder l’anonymat. L’un d’eux révélant qu’ils n’ont pas été payés comme ça devrait être le cas. « Il y a eu un gros problème au sein de l’équipe depuis le changement de direction en mars. Il y a eu beaucoup de problèmes avec les paiements pour les coureurs qui n’ont pas reçu tout leur salaire. En raison du Covid-19, le gouvernement est censé payer une partie de certains salaires, mais pas la totalité. Normalement, le manager devrait payer la différence mais il n’a jamais payé la différence et c’est un plus gros problème pour les coureurs étrangers. »
Des coureurs de Nippo Delko One Provence en colère
Mais le non paiement des salaires n’est pas l’unique sujet soulevé par des coureurs. Le manager de l’équipe Philippe Lannes est également ciblé par des accusations de harcèlement. « Il a essayé de me briser et il a essayé de le faire avec beaucoup de coureurs qu’il ne voulait pas garder. Il a détruit mon programme de courses et il a essayé de détruire ma carrière. Certains coureurs ont des contrats de deux ans qu’il veut maintenant rompre. Naturellement, les coureurs ne veulent pas voir leurs contrats rompus, mais Lannes se bat et il déclare ‘Si vous voulez rester dans l’équipe, vous courrez le minimum et je vous briserai’. »
Membre de l’effectif, José Goncalves ne s’est pas retenu auprès de Cyclingnews pour critiquer l’attitude global de Philippe Lannes. « Depuis que la direction a changé dans l’équipe, M. Lannes n’approuve pas mon contrat. Pour lui, j’ai reçu trop d’argent et son objectif était de me faire sortir de l’équipe. J’ai couru 22 jours dans l’année (ce n’est vraiment rien) et même après 12 jours de course, il m’a dit que l’équipe ne comptait pas sur moi l’année prochaine. Il m’a accusé d’être un mauvais coureur, de ne pas être en forme, de ne pas être un bon exemple pour les jeunes coureurs et a dit que je ne prends pas l’entraînement au sérieux. Toutes ces choses après 12 jours de course en début d’année, sans raison parce que j’ai fait exactement le contraire, en étant toujours moi-même et en respectant tout le monde, en étant toujours professionnel dans le travail, les courses et l’entraînement. »
Si je comprends bien, il s’agit peut-être du début d’une version moderne de Lannes et le Chien de Jean de la Fontaine ?
Lannes confond coureurs et collaborateurs . A u tribunal des prud’hommes il risque de morfler et ce sera que justice pour ces coursiers mis déja en difficultés par la pandémie .