Huitième du classement final dans le World Tour, l’équipe Bora-Hansgrohe s’est démarqué de belle manière tout au long de la saison. Avec trente-trois succès cumulés au total, plusieurs coureurs ont réussi à atteindre leurs objectifs.
Bora-Hansgrohe, un leader charismatique
C’est la star du cyclisme mondial ! Bora-Hansgrohe a tout fait pour l’avoir, et ne peut pas être déçu après cette première année de collaboration. Grâce à la présence de Peter Sagan, le statut de cette formation a évidemment changé. C’est devenu un acteur important dans les courses majeures, alors que ce n’était pas le cas auparavant. Le Slovaque est sans aucun doute le leader incontestable de l’équipe et celui qui représente au mieux le sponsor dans les différentes épreuves du calendrier international. Cette année, il s’est imposé entre Kuurne-Bruxelles-Kuurne et le Grand Prix Cycliste de Québec à onze reprises sur l’ensemble de la saison cycliste 2017, soit un tiers du total réalisé par Bora-Hansgrohe. C’est dire à quel point son influence est grande, et ça va se poursuivre pour deux saisons au minimum.
A 27 ans, le triple champion du monde est dans la période faste de sa carrière. Et ses meilleures années ne sont pas encore derrière lui. Il continue d’éclabousser les courses du World Tour de toute sa classe, jusqu’à en écœurer la concurrence. Vainqueur de deux étapes sur le Tirreno-Adriatico, le Tour de Suisse, le BinckBank Tour et d’une sur le Tour de Californie et le Tour de Pologne, sa domination est incontestable. Mais ce bilan aurait pu être meilleur sans quelques accrocs. Malchanceux sur les Flandriennes, le Paris-Roubaix se refuse toujours à lui, tout comme le Milan-San Remo. Deuxième derrière Michal Kwiatkowski, la Primavera demeure un Mounument à remporter ces prochaines années. Le Slovaque voudra aussi revenir sur le Tour de France pour glaner un sixième maillot vert après avoir connu une édition 2017 frustrante. Une victoire d’étape à Longwy, mais surtout une exclusion le jour suivant après un sprint avec Mark Cavendish.
Du monde derrière
Autre recrue phare de la Bora-Hansgrohe en début de saison, Rafal Majka devait répondre aux attentes. Désigné leader unique pour le classement général dans les Grands Tours, cet objectif n’a pas été atteint. Victime d’une chute sur le Tour de France et abandonnant dans la foulée, ses ambitions étaient réduits à néant. Il restait donc la Vuelta, mais le Polonais a vite laissé tomber un possible top 5 ou 10 pour viser la victoire d’étape. Cette mission a été relevée haut la main sur la quatorzième étape à la Sierra de la Pandera. Un exploit digne de ses succès acquis sur le Tour de France les années précédentes. Pour cette édition, un autre Polonais a brillé sur la Grande Boucle. Maciej Bodnar, vainqueur de l’étape contre-la-montre à Marseille a pu démontrer toutes ses qualités dans l’effort solitaire.
Ce n’est pas la seule très belle performance réalisée sur les épreuves de trois semaines par le collectif de la Bora-Hangrohe en 2017. Ça avait démarré très fort dès l’entame du Tour d’Italie. Sur la première étape alors que tout le monde pensait à un sprint massif victorieux, c’est Lukas Postlberger qui a réussi à modifier le schéma prévu initialement. Et contre toute attente, l’Autrichien signait ce jour-là la plus belle victoire de sa carrière et devenait le premier porteur du maillot rose. Autre coureur à s’être distingué, Sam Bennett poursuit dans sa progression dans la hiérarchie des sprinteurs. Son succès d’étape sur le Paris-Nice en témoigne, ainsi que sa folle fin de saison au Tour de Turquie avec quatre victoires, mais avec une concurrence moins relevée.
Fiche de l’équipe
ça gagne pas à tous les coups mais super champion en effet que ce Sagan : il ne gagne pas à San Remo, mais il y fait quand un sacré nurémo ! Second ! Il a un peu loupé ses grandes classiques mais le gas est épartant :… Impressionnant sur Kuurne-Kruxelles-Buurne ou ils furent tous bouffés, même les Haribo à l’arrivée … Et sacré tour de Cuisse avant le tour de France ; c’était le pène qu’on lui gâche la vie à ce moment charnière de la saison en le foutant à la porte ! Quel tour de gonds !… mais ça ne l’a pas arrété sur les tours de Palifiornie, de Cologne, etc… Heureusement que l’article est là pour rappeler toutes ces sources à la cuite… et champion du monde ! Etouspouflant !… Tout le monde l’attend en 2018 sur ces fameux monuments, notamment à Roubaix…Il y est tellement redouté !