Brice Feillu, qui a terminé à la 5e place de la 17e étape reliant Berne à Finhaut-Emosson mercredi, peut être fier de sa performance.
Brice Feillu dans la bonne échappée
Cinquième de l’étape remportée par le Russe Ilnur Zakarin à Finhaut-Emosson mercredi, le coureur longiligne de la formation Fortuneo-Vital Concept, qui figurait dans la bonne échappée, peut être satisfait de son résultat. En effet, le Français se classe derrière des coureurs de la trempe de Jarlinson Pantano ou Rafal Majka, respectivement 2e et 3e. Il livre ses impressions sur le site de son équipe : « C’est sorti au bout d’1h20 de course. J’avais laissé quelques forces en début d’étape en essayant de prendre les premiers coups. J’étais un peu loin dans le peloton et, en passant à côté de moi, Armindo Fonseca m’a dit “Allez Briçou, il faut remonter”. Il m’a ramené en tête de course. C’est grâce à lui que j’ai pu prendre l’échappée ».
Brice Feillu, pas au mieux de sa forme
Bien que satisfait de son résultat, Brice Feillu avoue ne pas être dans l’état de forme qu’il espérait. « Depuis le début du Tour, je n’ai pas de très bonnes sensations. Je ne suis pas aussi bien que ce que j’espérais. C’était aujourd’hui qu’il fallait que je la prenne cette échappée. J’ai fait les efforts pour y arriver. Dans la dernière montée, quand je les ai vus partir, je savais qu’il fallait répondre. J’ai attaqué et j’ai tout mis. Le résultat est correct mais quand on est devant on a toujours envie de jouer l’étape, c’est ce qui nous motive. On vient sur le Tour en espérant faire quelque chose de formidable », poursuit-il.
Il peut être satisfait; il a été à un niveau nettement supérieur à celui qu’il montre habituellement; tout comme dans une moindre mesure Voeckler qui ramène sur l’avant avec lui Van Avermaet et Lutsenko ! Excusez du peu ! Pour une bonne place à l’arrivée lui aussi , compte tenu des hommes échappés …Les médias assez obsédés par les seuls premiers et la déception du niveau global des français au général, n’ont pas beaucoup mis en valeur l’étape de Feuillu et de Voeckler qui, entre autres considérations, ont bien tiré profit de la journée de repos, à n’en pas douter !