Bryan Coquard met le cap vers les classiques

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Bryan Coquard et Angelo Tulik. Photo : Direct Energie
Bryan Coquard et Angelo Tulik. Photo : Direct Energie

Engagé de dernière minute en remplacement de Sylvain Chavanel lors d’A travers la Flandre, Bryan Coquard a failli s’imposer. C’était sans compter sur Jens Debusschere qui a coiffé, sur la ligne, le sprinteur de l’équipe Direct Energie. Bien qu’il soit légèrement déçu, Coquard met le cap vers les prochaines échéances et notamment vers Gand-Wevelgem.

Bryan Coquard l’avoue : il a fait le « forcing » auprès de ses dirigeants pour prendre le départ d’A travers la Flandre. Tous ont en tête son omoplate, toujours un peu fragile, sûrement. « Adrien (Petit) m’a bien aidé dans le final, il est revenu en haut de la côte de Nokere à cinq kilomètres de l’arrivée, a-t-il raconté à l’Equipe. Ça m’a rassuré car ça m’offrait une carte supplémentaire pour le sprint, il a su bien manœuvrer pour me placer idéalement. A 300 mètres, j’ai aperçu Gaviria et avec l’instinct de sprinteur, je me suis jeté dans sa roue. »

« A 150 mètres, j’ai lancé mon sprint, a-t-il poursuivi. Je pensais vraiment que ça ne pouvait pas m’échapper. Juste avant de lever les bras au ciel, j’ai quand même jeté un coup d’oeil sur ma gauche et il y avait là Debusschere. J’aurais bien aimé gagner mais le fait d’être battu par un Belge après ce qui s’est passé à Bruxelles, est aussi une bonne chose. C’est un bel hommage aux victimes des attentats. »

Maintenant, Bryan Coquard prendra le départ du GP E3 ce vendredi avec dans l’optique d’acquérir du rythme pour Gand-Wevelgem qui se courra le dimanche. Wevelgem est probablement la seule des classiques flandriennes où « Le Coq » peut s’imposer. Il a d’ailleurs pris en 2013 la 16ème place et en 2014 la 13ème.

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