Ce samedi 27 septembre, la québecquoise, Magdeleine Vallieres est devenue Championne du monde 2025 à Kigali devant toutes les favorites. La coureuse de 24 ans était la plus forte du groupe de tête sortie au bon moment. Niamh Fisher-Black est seconde et Mavi Garcia 3ème. Demi Vollering a remporté le sprint du peloton des favorites pour la 7ème place.
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Partie seule à 2,4km de l’arrivée, la canadienne Magdeleine Vallieres était la meilleure grimpeuse et a décroché ses compagnes d’échappée pour s’offrir en solitaire la plus belle victoire de sa carrière. Dans le groupe des favorites, Elise Chabbey, maillot à pois du dernier Tour de France, a réussi à sortir en contre pour prendre la 4ème place.
Classement Championnat du Monde Elites Femmes :
1 – Vallieres Magdeleine (Canada) en 4:34:48
2 – Fisher-Black Niamh (Nouvelle Zélande) + 0:23
3 – García Mavi (Espagne) + 0:27
4 – Chabbey Elise (Suisse) + 0:41
5 – Markus Riejanne (Pays Bas) + 0:57
6 – Niedermaier Antonia (Allemagne) + 1:17
7 – Vollering Demi (Pays Bas) + 1:34
8 (Le Court) Pienaar Kimberley (Mauritius) m.t
9 – Reusser Marlen (Suisse) m.t
10 – Niewiadoma Kasia (Pologne) m.t
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Elle n’avait jamais gagné et elle est championne du monde ! Quasi inconnue la jaune Canadienne a fait la course parfaite et largement mérité sa victoire .
Récompense à celles qui attaquent aidé en cela par le marquage des leaders qui n’ont pas pris leurs responsabilités et laissé s’établir un écart irrémédiable . L’absence d’oreillettes qui rend les courses moins contrôlables par des coureuses habituées à être téléguidées depuis les voitures peut expliquer en partie cette situation .
Cependant on peut se demander si les favorites avaient les jambes pour faire la différence , ce n’est pas l’impression laissée . Une fois de plus on a pu noter l’abnégation de J Labous qui sans se poser question a essayé « rattraper le coup » sans succès .
Et demain que nous réserve la course où l’ogre Slovène est largement favori ?
Valdenaire, votre analyse me parait en tous points très juste. Sans oreillettes, les équipes perdantes sont celles qui n’ont pas pu envoyer sur l’avant une concurrente assez forte et passant au mieux les deux difficultés bien particulières de ce circuit. Ce fut le cas notamment des françaises où beaucoup se démenèrent toujours, mais sur la défensive, pour tirer le peloton, avec un temps de retard. Curiosité peut-être, la remarquable J. Labous tente de réduire l’écart pour ramener P. Ferrand-Prévot sur l’avant, et elle arrive néanmoins première française …
Quoi qu’il en soit ce fut une course de vélo au déroulement comme nous les aimions tant, au plus près des acteurs et non des voitures, sans ces malheureuses oreillettes des temps modernes; un type de de course dont profita notamment la grande championne espagnole M. Garcia, laquelle aurait sans doute un palmarès encore plus élogieux sans ces oreillettes dans les courses. Quelques minutes avant son départ, nous l’avions vu féliciter la championne du monde espagnole en junior; après une 4é place en espoir, les espagnoles ont réalisé de beaux championnats; chez les hommes également, ils sont souvent sur l’avant, et ce sera sans doute encore le cas en élites hommes…