Les budgets des équipes cyclistes professionnelles ont explosé ces dernières années, notamment grâce à l’arrivée de nouveaux sponsors. Les équipes masculines WorldTour ont vu leurs budgets plus que doubler en quatre ans, tandis que ceux des équipes féminines ont doublé sur la même période. Les salaires des coureurs ont également fortement augmenté, avec Tadej Pogacar en tête. Cependant, de fortes disparités persistent entre les stars et le reste du peloton.
Lire aussi : Découvrez le tableau des transferts 2024 / 2025
Les chiffres du cyclisme professionnel atteignent des sommets. Selon La Gazzetta dello Sport, le budget total des 18 équipes masculines WorldTour est passé de 379 millions d’euros en 2021 à 570 millions en 2025, grâce à l’arrivée de sponsors majeurs comme Red Bull (BORA – hansgrohe), XDS (Astana) Lidl (Trek) ou encore UAE. Le budget moyen d’une équipe WorldTour s’élève désormais à 32 millions d’euros, soit une hausse de 12 millions en quatre ans.
Les formations féminines suivent la même tendance : leurs budgets ont doublé, passant de 33 à 70 millions d’euros entre 2022 et 2025. Côté ProTeams, la croissance est également marquée, avec un budget total en hausse de 99 à 159 millions d’euros sur la même période.
Tadej Pogacar, le mieux payé du peloton
Sur le plan individuel, Tadej Pogacar domine avec un salaire estimé à 8 millions d’euros par an, consolidé par des performances historiques en 2024 (triplé Giro – Tour de France – Championnats du monde). Derrière lui, Primoz Roglic (4,5 M€) et Jonas Vingegaard (4 M€) figurent parmi les mieux rémunérés. Le salaire moyen d’un coureur WorldTour atteint 500 000 €, mais la majorité du peloton se situe entre 60 000 et 180 000 € bruts par an.
Des disparités encore importantes
Si les stars accaparent les plus gros montants, les écarts restent flagrants. En 2023, le salaire minimum dans le WorldTour était fixé à 41 532 € bruts par an pour les hommes et à 32 102 € pour les femmes, avec une hausse prévue à 38 000 € en 2025. La plupart des équipes de deuxième et troisième divisions fonctionnent à budget limité, souvent proche du salaire minimum.
Lire aussi : Ne rien manquer de l’actualité du cyclisme