Dans l’Un il y a tout
L’Univers, le Grand tout
Les coureurs qui se surmènent
Le Colombier qui les malmène
En y prouvant tout son Culoz
Après deux semaines pleines il ose
Leur montrer le Grand apanage
Les lacer dans le surmenage
En faisant sonner la cloche
Pour un dernier tour à la broche
Excepté l’Arche de l’arrivée
Aux pavés des Champs–Elysées
Qui épargnera leur sang
Je doute des frères du Mont Blanc
Dressés à froid pour la souffrance
Brulante en sera l’évidence
Un puis un autre sera lâché
Le peloton va s’effilocher
Des âmes esseulées il y aura
Un gruppetto se formera
Dans des efforts surhumains
Des hommes enchaînés dès le matin
L’un dans l’autre ils l’auront voulu
Plutôt deux fois qu’une la vertu