Vendredi, invoquant l’insécurité sur les routes de l’Étoile de Bessèges, plusieurs équipes et coureurs ont écourté la 3e étape. Résultat : un peloton réduit, sous une pluie persistante. Dans ces conditions difficiles, Arnaud De Lie (Lotto) s’est imposé, devant Arnaud Démare (Arkéa B&B Hotels) et Paul Penhoët (Groupama-FDJ). Mais l’absence de Paul Magnier (Soudal Quick-Step) laisse planer le doute sur le nouveau classement général et l’attribution des points UCI. Suspense total !
Demain, samedi, les coureurs disputeront l’étape reine de l’Etoile de Bessèges, la 4e étape, courue sur 155 kilomètres entre Vauvert le Le Mont Bouquet.
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Arnaud De Lie a remporté la troisième étape de l’Étoile de Bessèges ce vendredi, devançant au sprint Arnaud Démare et Paul Penhoët . Une victoire obtenue dans des conditions chaotiques, après une journée marquée par des protestations des coureurs, un parcours raccourci et le retrait de plusieurs équipes.
Initialement prévue sur 164 km autour de Bessèges, l’étape a été réduite à 136 km suite à un nouvel incident de sécurité. Les coureurs, excédés par la présence répétée de voitures sur le parcours, ont refusé de continuer après avoir été bloqués par un véhicule sur un rond-point. Après de longues discussions avec les organisateurs, la course a repris sur un trajet modifié, mais huit équipes ont choisi de se retirer, dont Soudal-Quick Step, INEOS Grenadiers et Lidl-Trek.
La journée avait pourtant bien commencé avec une échappée solitaire de Théo Delacroix (St Michel-Mavic-Auber93) dès le premier col, le Col de Trélis. Mais les tensions ont explosé au pied du Col des Brousses, où le peloton a fait halte pour exiger des garanties de sécurité.
Une fois la course relancée, les attaques se sont enchaînées. Oliver Knight (Cofidis), Valentin Retailleau (TotalEnergies) et Hugo Aznar (Equipo Kern Pharma) ont tenté leur chance, sans succès. Dans le final, Dylan Teuns (Israel – Premier Tech) a lancé une offensive à 18 km de l’arrivée, mais a été repris à moins de 5 km.
C’est finalement lors du sprint que De Lie a brillé, surpassant Démare et Penhoët pour s’offrir sa première victoire de la saison. Avec seulement 13 équipes encore en lice, l’étape reine du Mont Bouquet, prévue ce samedi, s’annonce sous haute tension. De Lie endosse le maillot de leader, mais les grimpeurs, encore nombreux, comptent bien jouer leur carte.
Une édition 2025 de l’Étoile de Bessèges qui restera dans les mémoires, tant pour son intensité sportive que pour les questions de sécurité qu’elle soulève.
Classement Etape 3 Etoile de Bessèges 2025 – Top 10
1 – DE LIE Arnaud (Lotto) les 136,2 km en 2:27:45
2 – DÉMARE Arnaud (Arkéa – B&B Hotels) m.t
3 – PENHOËT Paul (Groupama – FDJ) m.t
4 – AUGÉ Ronan (CIC – U – Nantes) m.t
5 – RIOU Alan (St Michel – Preference Home – Auber93) m.t
6 – DELACROIX Théo (St Michel – Preference Home – Auber93) m.t
7 – VILLA Giacomo (Wagner Bazin WB) m.t
8 – TOUZÉ Damien (Cofidis) m.t
9 – MARIS Elias (Team Flanders – Baloise) m.t
10 – TABELLION Valentin (Van Rysel Roubaix) m.t
Découvrez le classement complet de la 3e étape de l’Etoile de Bessèges 2025
Classement général provisoire – Top 10
- DE LIE Arnaud, Lotto en 9:59:00
- PENHOËT Paul, Groupama FDJ +0:06
- DUJARDIN Sandy, Team TotalEnergies +0:08
- TABELLION Valentin, Van Rysel Roubaix +0:10
- VAUQUELIN Kévin, Arkéa B&B Hotels m.t.
- LATOUR Pierre, Team TotalEnergies m.t.
- GENIETS Kevin, Groupama FDJ m.t.
- VAN HEMELEN Vincent, Team Flanders Baloise +0:13
- COLMAN Alex, Team Flanders Baloise +0:14
- VANDENSTORME Dylan, Team Flanders Baloise m.t.
Découvrez le classement général complet à l’issue de la 3e étape de l’Etoile de Bessèges 2025
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De Lie, beau vainqueur et intelligent coureur. S’ agissant du » chaos »(?) du début de la course, si certains coureurs ont décidé de renoncer à la course, c’ est leur problème. En invoquant certes des problèmes de sécurité, ceux la même qui ont renoncé à cette étape, ne voulaient ils pas éviter de courir sous la pluie? Qu’ en penserait B.HInault qui a gagné en 1983 Liège Bastogne Liège dans de vraies conditions dantesques et qui ne s’ en est plaint? Si dorénavant les compétitions sont galvaudees, je doute fort que les courses cyclistes puissent désormais être organisées et perdront légitimement ainsi la pérennité de leurs petits sponsors et de leurs très nombreux bénévoles . Et s’ il y a déjà beaucoup de courses qui ont disparu ( le Midi libre, par exemple) faute de sponsors, l’ avenir ainsi s’ assombrit au regard de ce que l’ on voit actuellement. SI certains coureurs ne veulent plus courir, c’ est leur problème. ‘Si d’ autres n’ ont pas eu la même approche, comme Demarre ou de Lie, c’ est qu’ ils sont en capacité de faire honneur à leurs employeurs ainsi qu’ à l’ organisateur de la course.
Il est vrai que les courses prennent désormais des tournures très curieuses : ils sont même arrivé à neutraliser une étape de l’Alula Tour jusqu’à 5 km de l’ arrivbée !… En fait, pour la plupart, les coureurs eux-mêmes ne décident plus tout à fait, et il faut seulement relever les noms des équipes ayant quitté cette course, essentiellement la plupart des plus grosses formations worldtour présentes au départ, lesquelles font presque la pluie et le beau temps; et elle arriveront même, s’il le faut et si elles le désirent, dans quelques années, à proposer leur propre circuit avec leurs propres organisations; l’idée a déjà germé chez certains… Faute de mieux, la mondialisation et la marchandisation du sport et du cyclisme sont malheureusement à l’oeuvre… Hormis Décathlon qui a dégagé Lavenu comme signe de la perte d’une bonne part de ses caractéristiques françaises, les équipes françaises qui veulent assurer la survie d’une organisation et peut-être d’un autre cyclisme, sont restées en course…
Et il y eut ce sprint qui nous permit de classer sans ambiguité la force des sprinteurs en présence avec De Lie devant Démare et Penhoet, ceci après une belle course, très disputée, entre notamment Cofidis, Arkéa et Groupama. A la fin, c’est un belge qui gagne; ça arrive parfois… et même assez souvent dans le vélo !…