Habitué du Tour de San Juan où il a remporté six étapes en trois participations, Fernando Gaviria conserve ses bonnes habitudes et débute de nouveau sa saison en Argentine. Lors des sprints massifs, le Colombien de la Quick-Step Floors sera clairement l’homme à battre.
Fernando Gaviria ouvre sa saison au Tour de San Juan
Fernando Gaviria va débuter sa saison au Tour de San Juan le 21 janvier prochain. Une habitude pour le pensionnaire de la Quick-Step Floors qui y brille chaque année. « Courir en Argentine est toujours quelque chose de spécial pour moi », explique le principal intéressé dans un article publié sur le site officiel de la course. « Cette épreuve m’a ouvert les portes de la Quick-Step. Commencer ici est devenu une tradition pour moi, j’y ai gagné chaque année. Puis nous roulons sous la chaleur et le public est merveilleux. » En effet, le sprinteur colombien a impressionné en y battant à deux reprises Mark Cavendish en 2015. Alors repéré par l’équipe belge, il a intégré l’effectif de Patrick Lefevere dès le mois d’août en tant que stagiaire puis il s’est vu proposé un contrat en 2016.
Milan-San Remo et le Tour de France dans le viseur
Le Tour de San Juan va également permettre à Fernando Gaviria de monter en puissance avant le premier gros objectif de sa saison, Milan-San Remo, qu’il a terminé au cinquième rang l’an passé. Il accordera ensuite la priorité aux classiques flandriennes. Ainsi, il devrait être présent au départ du Tour des Flandres et de Paris-Roubaix même si cela n’a pas encore été officialisé.
Par ailleurs, il prendra le Tour de France pour la première fois de sa carrière. Déjà vainqueur de quatre étapes sur le Giro d’Italia, il sera l’un des hommes à suivre lors des sprints massifs de la Grande Boucle. Une belle saison en perspective pour le Colombien.
F.Gaviria résume bien la situation : « Nous roulons sous la chaleur et le public est merveilleux »… Le public de ce tour en Argentine est en effet trés chaleureux, pas seulement à cause de la température, et il est possible de l’imaginer en consultant les vidéos de la course, même si, en général lors des retransmissions, le réalisateur consacre peu de temps à filmer le public. Cette dernière observation est un sujet d’analyse et de recherche incontestable, mais il est surtout réservé au monde dit « intellectuel »…
… Ce tour de San Luis n’est sans doute pas télévisé, dommage… Nous aurions pu y apercevoir ces spectateurs d’une autre culture… Par contre nous pourrons suivre plein pétrole les tours de Dubai ou d’Abu Dhabi…Et là, la réalisation va pouvoir largement s’arrêter sur le public… Mais il n’y a pas de public… Ce serait malgré tout l’occasion de filmer quelques bout de désert et de nous servir ça en même temps que l’alcool ou les cacahuètes… Réaliser quelques séquences en plan fixe sur les tempêtes de sable, filmer quelques rares reporters photos à l’abri des poteaux de signalisation, etc… C’est pas compliqué !… Un petit effort tout de même !… De l’art (et du cochon) en quelque sorte, celui des temps modernes…