Vendredi 4 mai aura lieu l’étape 1 du Giro 2018. Les coureurs présents au départ du 101e Tour d’Italie auront à disputer un contre-la-montre de 9,7 kilomètres dans les rues de Jérusalem, en Israël. Le parcours de cette première étape, qui est légèrement montant par endroit, est plutôt technique avec des virages assez serrés par endroit. Le vainqueur du chrono endossera le premier maillot de leader du Giro 2018.
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Tout savoir de l’étape 1 du Giro 2018
C’est parti pour trois semaines de compétition et 21 étapes ! L’étape 1 du Giro 2018 va lancer les hostilités. Au programme pour les coureurs, un contre-la-montre de 9, 7 kilomètres dans les rues de Jérusalem. Car oui, le Tour d’Italie 2018 s’élance d’Israël pour sa 101e édition. C’est la première fois que le départ d’un Grand Tour est donné hors d’Europe. Dans la capitale de l’État hébreux, il faudra faire avec un parcours qui ne sera pas difficile en terme de dénivelé même si certaines portions seront un peu grimpantes, mais rien d’insurmontable. Les coureurs et spécialistes de la discipline devront néanmoins être précis quant à leurs trajectoires. Car, ce chrono est très technique avec de nombreux virages à angle droit. C’est notamment le cas à mi-parcours avec un enchaînement de trois courbes qu’il faudra bien apprivoiser pour ne pas perdre de temps. Ce contre-la-montre inaugural du Giro 2018 devrait déjà créer quelques écarts.
Les favoris à la victoire de l’étape 1 du Giro 2018
Les spécialistes des chronos vont pouvoir s’en donner à coeur joie sur cette étape 1 du Giro 2018. Chris Froome, Wout Poels, Vasil Kiryienka (Sky), Tom Dumoulin (Sunweb), Rohann Dennis (BMC) ou encore Alex Dowsett (Katusha-Alpecin) seront à suivre dans les rues de Jérusalem. Chez les Français, Alexandre Géniez (AG2R-La Mondiale), Rémi Cavagna (Quick-Step Floors), Anthony Roux et Thibaut Pinot (Groupama-FDJ) peuvent finir bien placé sur ce chrono. Pour le dernier nommé, il faudra au moins limiter la casse en vue du classement général.
Premier circuit tormenté et tourtueux. Etant à Jérusalem, peut-être que certains espéraient mieux, mais l’organisation est à l’ouest, comme prévu. Nombreux virages à angles morts, il faudra donc pendre ses visages au mieux, c’est à dire à la corde, car c’est pas parce qu’on a la rocquette légère qu’il ne faut pas savoir viser.
Attention à ne pas partir en boulet de canon de 55×12 ou à tirer trop gros d’entrée : le risque est omniprésent ici, comme celui de s’enflammer trop tôt et de se brûler dans les pentes ensuite, même si ce ne sont pas de grosses buttes, plutôt des faux-plats, mais ça peut desservir les plus gourmands, au risque d’y être pendu et de finir à la rammalah. Certains favoris ne voudront peut-être pas se tirer une balle dans le pied d’entrée en risquant la chute, une mauvaise gabelle sur un remord de trottoir étant vite arrivée, au plus vite sera le mieux, je vous le fais pas dire, mais beaucoup sont quand même programmés pour ne vraiment marcher que lorsqu’ils retrouveront la botte.