Dimanche 27 mai aura lieu l’étape 21 du Giro 2018 dans les rues de Rome. Cette 21e et dernière étape de la 101e édition du Tour d’Italie est la plus courte avec 115 kilomètres à parcourir pour les coureurs présents. Ils passeront devant des lieux emblématiques de la ville éternelle tels que le Colisée ou encore le Circus Maximus en empruntant quelques routes avec des petits pavés plats, les « sanpietrini ». Le porteur du maillot rose pourra parader avec sa tunique. La victoire se jouera au sprint.
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Parcours et profil de l’étape 21 du Giro 2018
Tous les chemins mènent à Rome. Le Tour d’Italie 2018 ne déroge pas à cette adage et voit sa dernière étape se courir dans les rues de la capitale Transalpine, une première depuis 2009. L’étape 21 du Giro 2018 va en effet achever trois semaines de compétition intense en passant devant des monuments iconiques de la ville éternelle. Le peloton passera 10 fois devant le Colisée et le Circus Maximus. Car cette ultime étape est constituée de 10 boucles de 11,5 kilomètres dans les rues de Rome, ce qui en fait l’étape en ligne la plus courte de cette 101e édition. Les coureurs emprunteront d’ailleurs des portions de routes qui seront composées de « sanpietrini », des petits pavés plats. Le classement général sera figé et pour le porteur du maillot rose, ce sera une jolie parade dans cette ville pleine d’histoire. Le profil plat ne laisse pas de doute, la victoire se jouera au sprint. Deux sprints intermédiaires auront lieu 5e et 7e passage de la ligne d’arrivée.
Les favoris à la victoire de l’étape 21 du Giro 2018
Cette étape 21 du Giro 2018 va normalement se jouer entre sprinteurs. Elia Viviani (Quick-Step Floors), Sam Bennett (Bora-Hansgrohe), Sacha Modolo (EF Education First-Drapac), Niccolo Bonifazio (Bahrain Merida), Danny Van Poppel (LottoNL-Jumbo) et consorts vont jouer des coudes une dernière fois pour s’adjuger la victoire sur cette 21e étape du Tour d’Italie 2018.
C’est une mode de finir dans les capitales . Etapes qui sont sans intérêt à mes yeux .
Quel bonheur pour les romains de pouvoir non seulement bénéficier de tous ces plafonds d’églises baroques en trompe l’œil aux abords du circuit, mais aussi de cette victoire dans une autre forme de trompe l’œil, beaucoup moins artistique, mais en trois dimensions avec passage répété Place du Peuple et sa magnifique petite église Sainte Marie des Miracles… Ceux qui veulent du figé n’ont qu’à se rendre à Paris voir au Louvre la Victoire de Samothrace, une victoire autrement plus solide de constitution et de fiabilité et qui ne tousse aucune contestation, sans aucune douleur rénale ou hépathique, avec la célèbre déesse Niké figée dans le temps et dans l’espace. Contentons-nous donc ce jour de cette victoire assez baroque de Froome, dans un style qui n’a rien de classique, rococo en serait bien trop flatteur, pluôt style gothique anglais décadant, pour adeptes de cadences infernales et de départs en flèche. Que ceux qui ne sont pas satisfaits, dont malheureusement je suis, traversent le Tibre et aillent visiter Saint Pire de Froome.