Alors que le printemps s’est enfin installé sur la France avec des températures dignes de ce que représente cette période de l’année dans le calendrier des saisons, celui de Greg Van Avermaet n’a vraiment pas été à la hauteur de ses espérances, fleuries de faire aussi bien qu’en 2017, mais malheureusement sans grandes couleurs au moment de tirer le bilan sur sa campagne de classiques flandriennes et ardennaises. Bon allez, ce n’est pas la peine de rester là-dessus, il faut se dire qu’il y aura des jours meilleurs. C’est comme pour la météo, quand elle est mauvaise et que cela dure trop longtemps on se redonne le moral en se convainquant que le soleil n’est pas dans le ciel, mais bien dans nos cœurs !
Greg Van Avermaet pas loin de la victoire. Ce qu’il a encore entendu
Ses succès obtenus au contre-la-montre par équipes sur Tirreno-Adriatico, sur le Tour de Valence et la 2e étape du Tour d’Oman font figure de maigre lot de consolation. Dans le rétroviseur cela parait sans grande lumière pour Greg Van Avermaet qui avait conjuré le sort en 2017 de ses nombreuses places de dauphin ou de troisième sur les podiums des classiques de printemps. Malheureusement, ne pas être loin de la victoire lui est encore revenu aux oreilles cette année. Son titre sur la course en ligne aux Jeux olympiques de Rio a été un élément déclencheur qui a ouvert la voie à une série d’exploits la saison passée. Greg Van Avermaet a déclaré après l‘Amstel Gold Race qu’il était déçu, mais en bonne forme et que cela augure de bonnes choses pour la suite. Seulement beaucoup de Monuments sont derrière lui plus que devant et n’ont pas le pouvoir de se remettre sur sa route pour qu’il les décroche dans la beauté de l’instant présent.
On ne peut pas être et avoir été comme dit le proverbe
Le Het Nieuwsblad par deux fois, le GPE3, Gand-Wevelgem et l’Enfer du Nord, voilà des courses que beaucoup de coureurs du circuit professionnel rêveraient d’avoir à leur palmarès et que Greg Van Avermaet possède dans son armoire à trophées. Le Tour des Flandres et Milan-San Remo manquent encore à la liste des classiques qu’il a remportées, toutes plus prestigieuses les unes que les autres dans la symbolique qu’elles représentent pour les coureurs en quête de décrocher l’une d’entre elles, même si l’Enfer du Nord et le Tour des Flandres sont le Graal pour beaucoup. En ce qui concerne le leader de la formation BMC-Racing, le Ronde reste LA course qu’il veut gagner. Il construit au fil des années sa carrière entre succès et manques et la « Vlaanderens Mooiste » (la plus belle des Flandres) ne devrait pas lui échapper dans un avenir proche. Souhaitons à Greg Van Avermaet qu’il y parvienne assez rapidement, mais d’ici là il passera un été a conjuguer à la première personne du singulier et sur des pages entières le verbe vouloir au présent de l’indicatif suivi d’une grande ambition située à l’entrée du mois d’avril.
